L’espoir d’un parcours africain marquant dans cette édition 2025 de la Coupe du Monde des Clubs s’est définitivement éteint. Les trois représentants du continent, le Wydad de Casablanca, Al Ahly SC et Mamelodi Sundowns ont tous été éliminés, sans parvenir à se qualifier pour les huitièmes de finale.

Le Wydad de Casablanca n’a pas trouvé la clé

Engagé dans un groupe G relevé aux côtés de Manchester City et de la Juventus, le Wydad de Casablanca n’a jamais vraiment réussi à exister dans la compétition.

Deux défaites nettes contre les deux géants européens (0-2 face à City, 1-4 face à la Juve) n’auront pas suffi. Les Rouges auront un dernier match face à Al Ain pour sauver l’honneur. Le WAC tentera de retrouver son efficacité face à une défense émiratie en grande difficulté depuis le début du tournoi. L’entraîneur Amine Benhachem, sous pression, ne devra pas se louper pour cette dernière du club marocain dans la compétition.

Al Ahly trop limité dans un groupe relevé

Habitué des compétitions internationales, Al Ahly SC n’a pas non plus réussi à se faire une place en huitièmes. Opposé au Bayern Munich et à l’Inter Miami, le club égyptien a souffert d’un déficit physique et tactique. Un nul contre les Américains (1-1), suivi de deux défaites contre le Bayern (0-3) et les Corinthians (1-2), ont condamné le géant du Caire à une élimination prématurée.

Mamelodi Sundowns, l’illusion vite dissipée

Les Sundowns nourrissaient de réelles ambitions après leur sacre continental en Ligue des Champions CAF, mais la marche était trop haute. Malgré une entame encourageante (nul 1-1 contre León), les Sud-Africains ont chuté lourdement face à Flamengo (0-4) puis face à Porto (1-2). Une dernière place de groupe logique, malgré quelques promesses individuelles.

Un constat amer pour le football africain

L’élimination collective des clubs africains dès le premier tour met en lumière l’écart toujours important entre les meilleures équipes du continent et les cadors européens ou sud-américains. Manque de profondeur de banc, erreurs individuelles, déficit d’expérience à haut niveau : les lacunes sont multiples.

Pour autant, cette Coupe du Monde des Clubs version élargie aura permis à plusieurs talents africains de se révéler ou de confirmer leur potentiel, à l’image de Lorch (Wydad) ou Tau (Al Ahly).

L’Afrique reste un vivier de talents, mais les clubs doivent désormais renforcer leur compétitivité structurelle, miser sur la stabilité et améliorer leurs capacités de préparation face à des adversaires aux moyens bien supérieurs.

L’échec de cette édition doit servir de point de départ d’une réflexion plus large sur la place du football africain dans les grands rendez-vous mondiaux.

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