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Lors du Conseil des ministres du mercredi, 3 septembre 2025, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé sa volonté de faire de l’industrialisation un levier central de la transformation économique du Sénégal. « Ces transformations notables doivent connaître un début de matérialisation effective avant la fin de l’année 2025 », a-t-il déclaré, en insistant sur l’urgence d’accélérer les chantiers déjà engagés.
La stratégie industrielle repose sur deux piliers majeurs : le Programme national des Agropoles, destiné à valoriser les chaînes de valeur agricoles, et l’activation des Pôles territoires, conçus pour dynamiser l’économie locale. Selon les projections officielles, les agropoles devraient permettre une hausse de 30 % de la productivité agricole d’ici 2030 et générer plus de 200 000 emplois directs et indirects, en particulier dans les filières de transformation.
Sur le plan macroéconomique, le président Faye a souligné l’importance de renforcer la compétitivité de l’économie à travers la mise en œuvre d’un nouveau Code des investissements, attendu dès 2026, ainsi qu’une meilleure maîtrise des coûts énergétiques. À ce jour, l’énergie représente encore près de 30 % des charges de production industrielle, un frein que l’exécutif entend corriger grâce à l’essor des énergies renouvelables et à une tarification plus compétitive.
Le chef de l’État a également insisté sur la nécessité de rendre le Sénégal plus attractif pour les capitaux étrangers. En 2024, le pays avait enregistré environ 1,1 milliard de dollars d’investissements directs étrangers (IDE), soit une progression de 15 % par rapport à 2022. L’objectif affiché est de franchir le cap des 2 milliards de dollars d’IDE annuels à l’horizon 2030.
Enfin, le président Faye a rappelé que la réussite de cette politique industrielle passe par un soutien accru aux PME/PMI, qui représentent près de 40 % du PIB. Il a jugé impératif de consolider les mécanismes de financement et d’appui institutionnel, afin de renforcer leur contribution à la croissance et à la création d’emplois, tout en alignant l’environnement des affaires sur les standards internationaux.
Ainsi, la nouvelle stratégie industrielle se présente comme l’un des moteurs de l’Agenda national de transformation Sénégal 2050, conjuguant compétitivité, attractivité et développement inclusif.
JEAN PIERRE MALOU
L’article Stratégie industrielle et attractivité économique : Diomaye Faye accélère sa mise en œuvre est apparu en premier sur Sud Quotidien.