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Le Dahira Hizbut-Tarqiyyah figure parmi les organisations qui font rayonner le mouridisme à l’échelle internationale. Par l’animation culturelle et socioreligieuse, ils parviennent à offrir Cheikh Ahmadou Bamba en exemple, enrôlant même les non-musulmans.
Samedi 26 juillet 2025, veille du 1er Safar. L’affluence et la ferveur sont au rendez-vous devant le siège du Dahira Hizbut-Tarqiyyah à Touba. Les mégaphones diffusent les paroles des xassaïdes de Serigne Touba. À l’intérieur d’un imposant bâtiment, plusieurs membres de l’organisation religieuse sont occupés par des réunions de préparation. « Jusqu’au jour du Magal, les réunions et travaux vont s’enchaîner », dit furtivement Mourtalla Sèye, secrétaire général du Dahira. Il trouve cependant le temps d’aborder le déploiement de l’organisation à l’échelle internationale. Pour lui, la présence de l’organisation dans plusieurs pays de la diaspora date des années 1990. C’est à cette époque que plusieurs jeunes membres de la Fédération des dahiras mourides sont allés à l’étranger pour poursuivre des études ou pour d’autres activités. À l’en croire, ils étaient des étudiants, des professeurs, des médecins, des ingénieurs, etc. « C’est à partir de là qu’a commencé la création des premières cellules qui, pour l’essentiel, se sont constituées à partir de la France », renseigne Mourtalla Sèye. Par la suite, cette présence s’est confortée au début des années 2000. « Ensuite, à la suite de la France, les cellules d’Italie se sont créées. Puis, celles de la Grèce, d’Espagne. En Afrique, nous avons également cette implantation. En Côte d’Ivoire, en Gambie, en Guinée-Bissau, au Mali, en Afrique du Sud, au Gabon et au Maroc », explique Mourtalla Sèye. L’implantation du Dahira s’est étendue jusqu’en Amérique, notamment avec la grande cellule de New York.
Où qu’ils puissent se trouver, les membres du Dahira Hizbut-Tarqiyyah œuvrent pour le rayonnement du mouridisme et la vulgarisation des enseignements de Serigne Touba, selon Mourtalla Sèye. Cela, dit-il, passe par des animations socioreligieuses capables d’avoir des impacts sur les autres. « Par exemple, Serigne Atou Diagne a organisé une conférence en Gambie. Il a également tenu des conférences au Nigéria dans le cadre de l’Unesco où il avait été invité pour parler de l’Islam et de l’esclavage. Il a aussi animé une conférence aux États-Unis », souligne Mourtalla Sèye. En Côte d’Ivoire aussi, indique-t-il, le Dahira a participé à de grandes conférences organisées par les Sénégalais d’Abidjan. Par cette vive animation, les membres parviennent à transmettre les valeurs du mouridisme et de l’Islam. « Le membre du Dahira est un ambassadeur des valeurs que nous véhiculons. Vous ne verrez jamais un membre impliqué dans le banditisme ou dans des activités illicites. Il sert toujours d’exemple où qu’il puisse se trouver », affirme fièrement Mourtalla Sèye. Ainsi, compte tenu de ce rôle, le professeur Galaye Ndiaye estime qu’il y a un apport considérable de Hizbut-Tarqiyyah, dont l’organisation interne rigoureuse et la structuration exemplaire ont permis de jouer un rôle de premier plan dans le financement et la réalisation de projets d’envergure au Sénégal. À cela s’ajoute, d’après lui, son accompagnement organisationnel constant lors des grands événements du mouridisme.
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