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Un atelier régional de lancement du projet de mise en cohérence de la planification nationale et infranationale de l’adaptation (aux changements climatiques) au Sénégal s’est tenu, hier lundi, à la Gouvernance de Diourbel. L’objectif du projet est d’intégrer l’adaptation aux changements climatiques dans la planification infranationale, sectorielle et nationale.
Ce projet vise à surmonter les obstacles à travers un ensemble de résultats interdépendants. Il s’agit d’un renforcement de la gouvernance et de la coordination institutionnelle de la planification de l’adaptation, la production d’une base factuelle pour concevoir des solutions d’adaptation ayant un impact maximal, l’augmentation de financements de l’adaptation.
Madame Faye née Dibor Sarr, chef de Division à la Direction du Changement climatique, de la Transition écologique et des Financements verts, explique que le changement climatique impacte le Sénégal à l’image de beaucoup de pays en développement. L’évolution des différentes tendances, que ce soit la température, la pluviométrie, l’évolution du niveau de la mer, impacte beaucoup de secteurs jugés très importants pour le développement socioéconomique, que ce soit l’agriculture, la pêche, les infrastructures, le secteur des inondations, considérés vulnérables aux changements climatiques.
Selon Madame Faye, le Sénégal, à travers le ministère de l’Environnement et de la Transmission écologique, est entrain de mettre en œuvre le processus du Plan national d’adaptation dont l’objectif est de réduire la vulnérabilité du pays mais aussi de renforcer la capacité d’adaptation des populations mais également des écosystèmes et d’arriver à intégrer la question des changements climatiques dans la planification du développement national, sectoriel et au niveau local.
Et d’ajouter que c’est un projet qui va concerner 4 secteurs. Il s’agit du secteur de la biodiversité, le secteur des ressources en eau, le secteur de l’élevage, le secteur du tourisme, au regard de leur contribution dans le développement socioéconomique du pays.
Ainsi, il sera question de démontrer que ces dérèglements climatiques sont les causes réelles de la problématique à laquelle «nous sommes confrontés. Ce sont ces études qui permettent réellement de pouvoir différencier si ces risques naturels sont dus aux changements climatiques. Ces preuves scientifiques permettent d’alimenter, demain, des projets à rédiger pour être financé au Fonds vert climat».
Le coordonnateur du projet demande aux Collectivités locales et aux ONG d’aller vers l’intercommunalité, pour pouvoir bénéficier de financements. «Pour le Fonds vert climat, le minimum est de 5 milliards. Il faut un projet inclusif, participatif, avec des preuves pour pouvoir bénéficier de ce fonds. Il y a beaucoup d’activités qui sont prévues que sont le renforcement de capacités des études ou tous les acteurs des Collectivités locales, les services déconcentrées, les ONG sont concernés. Il s’agit de connecter le niveau national au niveau local pour une bonne planification. Il faut que ces cadres de gouvernance soient renforcés. C’est un projet de plus d’un milliards de FCFA pour la période 2024-2027».
Adama NDIAYE
L’article Diourbel – atelier régional de mise en cohérence de la planification nationale et internationale : pour un renforcement de la gouvernance de l’adaptation aux changements climatiques est apparu en premier sur Sud Quotidien.