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Les pays arabes se réunissent samedi à Bagdad pour un sommet qui se déroule plus de deux mois après un sommet au Caire durant lequel les dirigeants arabes avaient adopté un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza qui doit mettre à l’écart le Hamas, présenté comme une alternative au projet de Donald Trump de placer le territoire sous contrôle américain.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, participera au sommet à Bagdad, où les drapeaux des pays arabes et des bannières de bienvenue sont déployés dans les rues principales.
La plupart des dirigeants des pays du Golfe ne feront pas le déplacement dans la capitale irakienne, selon une source diplomatique. Le président syrien sera également absent.
L’Irak a passé la majeure partie des dernières décennies plongé dans des conflits dévastateurs et des troubles politiques, après l’invasion menée par les Etats-Unis en 2003, qui a renversé Saddam Hussein et conduit à l’émergence des jihadistes.
Ce n’est que récemment que le pays a retrouvé un semblant de stabilité et que ses dirigeants espèrent promouvoir une nouvelle image du pays.
« Aujourd’hui, nous ne nous contentons pas de reconstruire l’Irak, nous remodelons également le Moyen-Orient grâce à une politique étrangère équilibrée, un leadership avisé, des initiatives de développement et des partenariats stratégiques », a écrit au début du mois le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani, dans une tribune.
Gaza et Syrie
La guerre à Gaza – qui a débuté en riposte à la sanglante attaque du 7 octobre 2023 sur le sol israélien perpétrée par le mouvement Hamas – est une priorité du sommet. D’autant que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée « en force » de l’armée à Gaza pour « achever l’opération et vaincre le Hamas ».
Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, a précisé que le sommet de Bagdad approuverait les décisions prises lors de la réunion du Caire en mars pour soutenir la reconstruction de Gaza en tant qu’alternative à la proposition largement condamnée de Trump de prendre le contrôle du territoire.
Jeudi au Qatar, le président américain avait dit vouloir faire de Gaza « une zone de liberté ».
Il s’est en outre engagé vendredi à « régler » la situation dans la bande de Gaza « affamée », les secouristes de la Défense civile recensant les morts après un intense pilonnage israélien du territoire dévasté par 19 mois de guerre.
L’Irak a accueilli pour la dernière fois un sommet de la Ligue arabe en 2012, au début de la guerre dans la Syrie voisine.
En Arabie saoudite, Trump a créé la surprise en annonçant la levée des sanctions américaines visant la Syrie. Il a ensuite rencontré le président syrien Ahmad al-Chareh, ancien jihadiste qui a renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad voici six mois.
Chareh, qui a été emprisonné pendant des années en Irak sous l’accusation d’appartenir à Al-Qaïda, ne participera pas au sommet de Bagdad après que plusieurs hommes politiques irakiens puissants se sont opposés à sa venue.
L’Irak, qui est à la fois un allié important de l’Iran et un partenaire stratégique des Etats-Unis, a réalisé pendant des années un délicat exercice d’équilibriste entre les deux ennemis.
L’Iran a de son côté entamé des pourparlers indirects avec Washington au sujet de son programme nucléaire.
Jeudi, Trump a affirmé depuis Doha que Washington et Téhéran se rapprochaient d’un accord, après leur quatrième cycle de négociations la semaine dernière.
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