Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Porté par les Hautes Orientations Royales, le Projet de Loi de Finances (PLF) 2026 s’inscrit dans une dynamique de transformation profonde du Maroc, visant à émerger le Royaume au rang des pays émergent. Cette ambition repose sur des fondements économiques, financiers, sociaux et institutionnels solides, reconnus par les organisations internationales telles que le FMI, la Banque mondiale ou encore l’OCDE, reflétant une transition réussie vers une économie plus industrialisée, résiliente et inclusive, selon la note d’orientation dudit projet adressée par le Chef du gouvernement aux départements ministériels.
Le PLF 2026, présenté comme la traduction fidèle des Hautes Instructions Royales exprimées lors du discours du Trône à l’occasion du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI, définit les contours d’une stratégie nationale ambitieuse et structurante. Il inscrit l’action publique dans une dynamique articulant résilience économique, attractivité territoriale et cohésion sociale.
Sur le plan économique, le Maroc continue d’afficher une performance remarquable. Depuis la crise de la COVID-19, le pays enregistre une croissance annuelle moyenne de 4,4%, un des taux les plus élevés de la région MENA. Ce dynamisme a permis de doubler la valeur nominale du PIB en vingt ans, atteignant 1.600 milliards de dirhams en 2024, soit plus de 4.300 dollars par habitant. Une croissance résiliente qui résulte notamment de la diversification progressive du tissu économique national, réduisant la dépendance aux aléas climatiques et au secteur agricole.
Au niveau budgétaire, le Royaume maintient une politique prudente et crédible. Le déficit est contenu à 3,8% du PIB, tandis que la dette publique demeure en dessous du seuil critique, s’établissant à 67,7% du PIB en 2024, fruits de réformes fiscales continues, de l’élargissement de l’assiette fiscale et d’une meilleure gouvernance des dépenses publiques.
Par ailleurs, la maîtrise de l’inflation témoigne de la solidité de la politique monétaire. Celle-ci se limite à 0,9% en 2024, bien en deçà des taux enregistrés dans d’autres économies émergentes. Grâce à une gestion rigoureuse du taux directeur et une politique de change souple mais encadrée, le Royaume parvient à stabiliser son économie tout en renforçant sa compétitivité.
Les équilibres extérieurs se montrent également robustes. Le déficit du compte courant reste maîtrisé à -1,2 % du PIB, les réserves de change couvrent plus de cinq mois d’importations, et les transferts des Marocains résidant à l’étranger, alliés à l’essor des exportations industrielles, soutiennent durablement la balance des paiements.
Pour sa part, l’investissement public conserve un rôle central, atteignant 340 milliards de dirhams en 2025. Ce levier est renforcé par un environnement attractif pour les capitaux nationaux et étrangers, à travers la Nouvelle Charte de l’Investissement, la montée en charge du Fonds Mohammed VI, et des politiques industrielles ciblées visant la montée en gamme du tissu productif.
De plus, la confiance des investisseurs internationaux envers le Maroc ne cesse de croître. En mars 2025, le Royaume a levé 2 milliards d’euros sur les marchés internationaux dans des conditions très avantageuses, preuve de la solidité de sa signature souveraine. Ce positionnement est conforté par une gouvernance budgétaire de plus en plus performante, l’introduction d’instruments financiers innovants tels que les obligations durables, les sukuks et les green bonds, ainsi que l’amélioration de la transparence budgétaire.
Le Maroc modernise en outre son cadre réglementaire et institutionnel afin de mieux s’aligner sur les standards internationaux. L’élargissement des instruments de financement et l’introduction de la pluriannualité dans la gestion budgétaire en sont la preuve de cette dynamique.
En se basant sur une stratégie d’ouverture affirmée, le Maroc consolide son intégration aux chaînes de valeur mondiales. Il bénéficie d’un réseau d’accords de libre-échange couvrant plus de 55 pays, soit un potentiel de plus de 3 milliards de consommateurs. Le taux d’ouverture de l’économie a ainsi bondi de 55% en 2007 à plus de 80% en 2023, avec un nombre de marchés d’exportation passant de 171 à 189.
Parallèlement, le Royaume poursuit son industrialisation, en particulier dans les secteurs à forte valeur ajoutée. Le secteur automobile marocain, désormais dans le top 20 mondial, en est un symbole. Les industries manufacturières pèsent 14,5% du PIB, génèrent plus d’un million d’emplois, et représentent un moteur clé des exportations nationales.
D’un autre côté, la généralisation de la couverture médicale à près de 32 millions de personnes, ainsi que le lancement du programme d’Aide Sociale Directe en 2023, démontrent la volonté du Maroc de renforcer l’inclusion sociale. A mi-2025, plus de 37,7 milliards de dirhams ont été alloués aux ménages bénéficiaires, marquant une rupture vers une politique de soutien plus ciblée et durable.
L’éducation et la santé occupent également une place centrale dans cette trajectoire. Les réformes du système éducatif ont permis d’améliorer significativement les taux de scolarisation et la durée moyenne de scolarité. En parallèle, la refonte du secteur de la santé repose sur la modernisation des infrastructures, la valorisation des ressources humaines, et la digitalisation du système médical.
Le Maroc mise sur des infrastructures modernes pour soutenir sa transformation économique. Avec 1.958 km d’autoroutes, plus de 2.300 km de voies ferrées, dont l’extension de la LGV, et un réseau portuaire dominé par Tanger Med, premier port d’Afrique, le Royaume se positionne comme un hub logistique stratégique. Son réseau aérien, fort de 24 aéroports d’une capacité de 40 millions de passagers par an, prévoit de doubler sa capacité d’accueil d’ici 2030 pour atteindre 80 millions.
L’énergie constitue également un axe prioritaire. Le mix électrique national intègre désormais plus de 40% de renouvelables, avec un cap fixé à 52% d’ici 2030. Le développement de l’hydrogène vert vient appuyer cette transition énergétique, tout comme la stratégie hydrique ambitieuse du Royaume, articulée autour de barrages, de stations de dessalement ayant pour objectif d’atteindre 1,7 milliard de m3 d’ici 2030 et de projets de transfert d’eau entre bassins.
Sur le plan numérique, le programme « Maroc Digital 2030 » ambitionne de faire du pays un pôle technologique régional, tandis que les investissements dans les infrastructures sportives, en vue de la CAN 2025 et de la Coupe du Monde 2030, renforcent la dimension internationale du Royaume.
Le Maroc renforce notamment ses institutions afin de garantir la transparence, la redevabilité et la bonne gouvernance. Le renforcement de la Cour des comptes, la création d’instances de lutte contre la corruption, et la mise en place du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire traduisent cet engagement.
Sur le plan juridique, les réformes du code de procédure pénale et la modernisation de l’administration publique visent une amélioration significative de l’accès aux services et de la qualité du service public. Par ailleurs, l’implication croissante du Royaume dans la coopération internationale, comme l’adhésion au Partenariat pour un gouvernement ouvert (OGP) ou sa présidence du Réseau NCPA, renforce son alignement avec les standards mondiaux en matière de gouvernance.
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