Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
on - Aug 10 -
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Une commission centrale d’inspection mandatée par l’Inspection générale de l’administration territoriale enquête sur des pratiques suspectes de corruption impliquant des responsables des services d’urbanisme. Ces derniers sont accusés d’avoir créé des bureaux de conseil immobilier fictifs, utilisés comme relais pour canaliser des demandes de permis de construire en échange de pots-de-vin, apprend-on de nos sources.
Une mission d’inspection approfondie a été lancée dans plusieurs communes relevant de différentes régions du Royaume, à commencer par Casablanca-Settat, afin de faire la lumière sur des soupçons de corruption au sein des services d’urbanisme. Selon des sources proches du dossier, certains responsables de ces services auraient mis en place des bureaux de conseil immobilier au nom de proches ou de partenaires fictifs. Ces structures serviraient à orienter les demandeurs de permis de construire vers des intermédiaires privilégiés, en entravant volontairement le traitement des dossiers ordinaires.
Les rapports confidentiels transmis aux services centraux du ministère de l’Intérieur mettent en avant une récurrence notable des mêmes bureaux dans de nombreux dossiers d’urbanisme, soulevant des preuves de conflits d’intérêts et de liens familiaux. Ces documents évoquent également l’utilisation de ces bureaux comme des façades permettant de légaliser des versements illégaux, en exigeant des sommes importantes en échange de facilitation administrative.
Les sources de Hespress indiquent que les responsables impliqués retardent sciemment les procédures pour pousser les usagers à recourir à ces bureaux spécifiques, sous peine de voir leurs demandes bloquées ou ralenties. Ceux qui refusent cette démarche subissent des obstacles administratifs répétitifs et se voient réclamer un volume excessif de documents, les décourageant ainsi de poursuivre leurs démarches sans assistance.
La commission centrale d’inspection devra notamment analyser la nature des relations entre ces bureaux et les responsables communaux. Des cas ont été relevés où ces derniers se feraient passer pour des architectes ou ingénieurs civils, signant des plans et utilisant des tampons officiels de professionnels habilités, renforçant ainsi l’apparence de légitimité de ces structures.
Les investigations portent aussi sur les archives des services d’urbanisme concernés afin d’identifier les irrégularités et abus. La persistance des mêmes noms de bureaux dans plusieurs dossiers de permis délivrés alimente les suspicions sur l’existence d’un système organisé. Par ailleurs, certains responsables auraient créé des bureaux en association avec des personnes sans lien familial, lesquelles ne seraient que des prête-noms percevant des commissions, ce qui complique davantage le contrôle de ces pratiques.
Les rapports soulignent que malgré leur statut légal d’entités privées, ces bureaux représentent un canal privilégié pour des opérations de courtage douteuses, camouflant ainsi le versement indirect de pots-de-vin au profit de responsables techniques. Ce mécanisme permet d’éloigner les soupçons en donnant une apparence de légalité aux sommes versées pour accélérer l’obtention de documents d’urbanisme.
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