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Ziguinchor a vécu un week-end sombre, marqué par une série de faits divers tragiques qui ravivent les inquiétudes sur l’insécurité grandissante dans la capitale du Sud. Trois morts enregistrés en l’espace de 48 heures, entre jeudi et samedi, plongent les habitants dans la stupeur et la peur.
Tout commence vendredi matin, dans le quartier Goumel, où le corps sans vie d’un homme d’une cinquantaine d’années est découvert. Rapidement alertée, la police effectue les premières constatations avant que la dépouille ne soit acheminée à l’hôpital régional. Selon certaines sources, il pourrait s’agir d’un suicide, mais une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du décès.
Quelques heures plus tard, un autre drame secoue le quartier Santhiaba. Lors d’une soirée dansante, une altercation vire au cauchemar. Un jeune homme est poignardé à mort à l’intérieur d’une boîte de nuit. Une dispute banale, selon les témoins, serait à l’origine de cette violence meurtrière. Un autre jeune, blessé lors de la même rixe, se trouve toujours en soins intensifs à l’hôpital.
Mais la série noire ne s’arrête pas là. À Kandé, une jeune femme d’une vingtaine d’années succombe à ses blessures après une violente dispute autour d’une tontine familiale. Selon les témoignages recueillis, c’est sa sœur jumelle, Adama, qui lui aurait administré plusieurs coups de ciseaux, causant sa mort. Le drame a plongé le quartier dans une profonde consternation.
Ces trois décès en deux jours illustrent une recrudescence alarmante de la violence à Ziguinchor, notamment chez les jeunes. Agressions, vols à l’arraché, rixes… la ville semble engluée dans une spirale d’insécurité, malgré les efforts déployés. La police et la gendarmerie, dans le cadre d’opérations conjointes, assurent pourtant des patrouilles nocturnes régulières. De son côté, la municipalité a renforcé l’éclairage public pour sécuriser les zones sensibles.
Mais face à ces tragédies, les habitants s’interrogent. À quoi tiennent ces violences à répétition ? Quelle réponse durable pour endiguer ce climat d’insécurité ? Le week-end noir de Ziguinchor remet en lumière l’urgence d’une action concertée pour restaurer la sérénité dans la ville.
Ignace NDEYE
L’article Ziguinchor : un week-end sanglant ravive les peurs sécuritaires est apparu en premier sur Sud Quotidien.