" "
 
					  					           
											           
					  					           
					  					           
					  					           
											           
					  					          Posted by - support -
on - 10 hours ago -
Filed in - Society -
-
2 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
 
				Le ministère de la Microfinance et de l’économie sociale et solidaire exhorte la Fédération des associations professionnelles des systèmes financiers décentralisés (Fapsfd) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) à poursuivre ses efforts engagés dans la mise en conformité des Institutions de microfinance (Imf) avec la nouvelle réglementation communautaire et la digitalisation des services financiers.
Par Dialigué FAYE – Dans un contexte marqué par des exigences croissantes de conformité, de transparence et de sécurité, le ministre de la Microfinance et de l’économie sociale et solidaire exhorte la Fédération des associations professionnelles des systèmes financiers décentralisés (Fapsfd) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) à poursuivre ses efforts engagés dans la mise en conformité des Institutions de microfinance (Imf) avec la nouvelle réglementation communautaire, mais aussi dans la digitalisation des services financiers pour une meilleure accessibilité et une meilleure traçabilité des opérations et la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. «Ces actions sont essentielles pour garantir la pérennité, la crédibilité et la sérénité du secteur de la microfinance», a déclaré Mamadou Ndiaye, directeur de Cabinet du ministre Aliou Dione, hier, à l’ouverture de la 9e réunion du Conseil fédéral de la Fapsfd.
A ce propos, explique le président de l’Association professionnelle des Imf, la conformité apparaît comme une condition indispensable pour préserver la stabilité du secteur, renforcer la confiance du public et attirer de nouveaux partenaires financiers. Sur le défi relatif à la digitalisation des services financiers, Mamadou Cissé est convaincu que la transformation digitale n’est plus une option, mais une nécessité de premier plan et représente une opportunité majeure pour accroître l’efficacité opérationnelle, améliorer la qualité des services et atteindre davantage les populations dans les zones rurales.
Toutefois, précise-t-il, la digitalisation exige des investissements importants, une compétence nouvelle et une meilleure gestion des risques technologiques qui ne sont pas toujours à notre portée. Comme autre défi à relever, il mentionne l’accès aux ressources financières durables. «Nos Imf continuent de rencontrer des difficultés d’accès à des ressources financières longues, à des coûts raisonnables. Sans financements adéquats, il sera difficile de soutenir la croissance, d’innover et de répondre aux besoins des populations. Il est donc essentiel de renforcer la collaboration entre les Imf sous la bienveillante attention des partenaires techniques et financiers et des autorités publiques, afin de développer, suivant une démarche concertée, des mécanismes de refinancement adaptés aux exigences de pérennité et de performance».
Dans ce cadre, la nouvelle loi portant réglementation du secteur de la microfinance apporte un certain nombre d’innovations destinées à renforcer la résilience du secteur et à promouvoir une inclusion financière durable. Parmi ces réformes, le Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) note «la rationalisation des formes juridiques des Sfd, l’instauration d’un capital social minimum, l’obligation de mise en place d’un dispositif de gouvernance, ainsi que l’élargissement des activités autorisées». Mais, précise François Sène, «la réussite de cette transition appelle une forte mobilisation de la Fapsfd et de l’ensemble des acteurs pour accompagner les Sfd dans leur mise en conformité et leur professionnalisation».
L’encours de crédit des Imf au Sénégal estimé à 765, 6 milliards
Le secteur de la microfinance joue un rôle crucial dans le financement des acteurs économiques qui évoluent dans différents domaines d’activités. Au Sénégal, renseigne le directeur de Cabinet du Mmess, le secteur compte aujourd’hui «297 institutions agréées, avec plus de 4, 5 millions d’usagers pour un encours de dépôt de 565, 6 milliards et un encours de crédit de 765, 6 milliards de francs Cfa. Ces chiffres démontrent à la fois le poids de la microfinance dans notre économie, mais aussi les marges de progrès encore nécessaires pour accélérer l’inclusion financière et répondre aux besoins réels des populations».
Dans l’espace communautaire, le secteur de la microfinance se distingue par 540 institutions, 4836 points de service repartis sur l’ensemble des territoires communautaires, 20 millions 243 mille 982 membres bénéficiaires, 2665 milliards de francs Cfa de dépôts mobilisés et 2693, 7 milliards d’encours de crédits, selon le président de la Fapsfd. Pour Modibo Coulibaly, ces chiffres traduisent la vitalité et la portée sociale de notre secteur, mais aussi les responsabilités qui incombent à la Fédération des associations professionnelles des Sfd en matière de gouvernance, de transparence et de performance.
La 9e réunion du Conseil fédéral de la Fapsfd a été consacrée à l’examen des rapports d’activités de la fédération, à la validation des comptes audités et l’exercice écoulé. Elle marque une étape institutionnelle majeure, à savoir la fin du mandat de la présidence que le Mali assure et le passage du témoin à l’Apim du Sénégal.
dialigue@lequotidien.sn
L’article UEMOA – Mise en conformité, digitalisation des services financiers… : La Fédération des Sfd appelée à poursuivre ses efforts est apparu en premier sur Lequotidien - Journal d'information Générale.

