Sous pression depuis plusieurs semaines en raison des résultats en deca des attentes, Habib Beye a confirmé que son avenir avait bien été remis en question par la direction du club breton. Mais il a su, selon ses propres mots, convaincre ses dirigeants qu’il restait l’homme de la situation. « Un ultimatum sur le match à Toulouse ? Dans la situation dans laquelle où nous sommes oui il faut gagner mais dans le métier que nous faisons, un ultimatum, je ne le vois pas comme ça. On a la chance d’être avec les joueurs. La question (de son licenciement) s’est posée par moment. Elle a été arrêtée. Aujourd’hui, des gens croient encore en ce qu’on veut faire au Stade Rennais », a exprimé le technicien senegalais qui a également tenu à saluer le soutien de sa direction, et notamment celui du propriétaire du club : « C’est un vrai bonheur d’être entraîneur au Stade Rennais. Un club formidable. J’ai la chance d’avoir un propriétaire qui est une personne extraordinaire. Il me l’a témoigné encore ce matin, ce soutien indéfectible depuis mon arrivée au club. »

L’ancien coach du Red Star n’a pas cherché à cacher la réalité de sa situation, confirmant que la rupture avait été envisagée avant d’être écartée. « On ne va pas jouer un jeu de dupes. Vous avez tous vu les informations. Ça devait s’arrêter. Ça continue. Ça continue pour une raison très précise. Les dirigeants ont vu que j’ai l’énergie et les capacités pour faire gagner cette équipe demain. » Toujours en poste, Habib Beye jouera donc gros lors du prochain déplacement à Toulouse, où Rennes devra impérativement réagir pour se relancer.

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