Les Olympiades SR a ciblé plus de 100 adolescents et jeunes âgés de 15 à 24 ans, issus des dix régions d’intervention Kaffrine, Fatick, Saint Louis, Louga, Matam, Kolda, Sédhiou, Ziguinchor, Kédougou, Tambacounda avec Dakar et Popenguine. Le programme est composé des sessions éducatives sur la santé de la reproduction, les violences basées sur le genre, le dividende démographique et l’intelligence émotionnelle, animées par des coachs et des formateurs. Les participants ont été regroupés en 12 équipes pour s’affronter lors de sessions ludiques incluant des jeux de connaissances. Dakar a été la meilleure équipe qui a été couronnée gagnante des « Olympiades SR » et a reçu des prix. Selon la ministre de la jeunesse, du sport et de la culture, Khady Diene Gaye, cette rencontre regroupe plusieurs jeunes filles, évoluant au niveau des différents centres de conseil adolescents et des différents bureaux de conseil ados qui se trouvent sur toute l’étendue du territoire sénégalais. « Les centres de conseil ados se trouvent au niveau de nos CEDEF, nos services prennent charge tout ce qui est politique publique de jeunesse », dit-elle. Et de poursuivre: »Ces services sont annexés à ces CEDEF ». A l’en croire, leur objectif est de généraliser tous les centres de conseil ados sur toute l’étendue du territoire national. « Actuellement, tous les départements ne sont pas servis en centre de conseil ados, même si beaucoup en disposent. Mais, nous nous envisageons, d’ici 2027 ou plus tard, que chaque département du Sénégal, au niveau de son service départemental, en charge de la jeunesse dispose d’un centre de conseil ados », souhaite-t-elle.
De son avis , ces olympiades sont un moment pour ces adolescents, jeunes filles et jeunes garçons, de se recentrer, encore une fois sur les véritables missions essentielles de ces centres de conseil ados et de ces bureaux de conseil ados. « Il n’est plus à démontrer l’importance des clubs de jeunes filles qui existent au niveau de certains villages et localités du Sénégal. Les rapports qui nous ont été fournis, et même les constats effectués, suivant nos différentes missions de terrain, nous ont véritablement démontré que chaque club de jeunes filles qui existe dans une localité a permis de faire reculer les violences basées sur le genre. Ils ont aussi permis d’accentuer davantage le maintien des jeunes filles à l’école, d’accroître et de mieux promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes filles afin de leur permettre de mieux asseoir leur leadership féminin », explique-t-elle. Elle indique qu’en ce sens, la communauté s’engage à travers un pacte. » La stratégie de lutte contre les mutilations basées sur le genre, de même que la gestion de centre de la reproduction, reposera pas seulement sur les actions dont le ministère de la santé et de l’action sociale est en train de mener, mais aussi sur les actions que nous, nous sommes en train de mener au niveau de nos différents CCA et au niveau de nos différents BCA. Et ces jeunes filles, une fois de retour, encore une fois chez elles, au sein de leur localité, pourront davantage contribuer à accompagner leurs jeunes soeurs, à mieux aussi contribuer véritablement à la mise en œuvre de l’agenda national de transformation au Sénégal », conclut-elle.