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Face à l’évolution rapide du marché de l’emploi et aux mutations technologiques mondiales, des voix s’élèvent au sein du monde académique africain pour promouvoir l’introduction de Bachelors anglophones dans trois spécialités d’avenir : la biotechnologie, la science des données et la cybersécurité. Une orientation saluée hier lundi 23 juin, à Dakar lors d’une signature de partenariat entre BEM TECH et Seneca Polytechnic Toronto pour renforcer l’employabilité des jeunes et positionner le continent sur les enjeux mondiaux.
Dans un contexte mondial en constante évolution, marqué par la digitalisation, l’essor des sciences de la vie et la recrudescence des menaces cybernétiques, le système universitaire africain et sénégalais en particulier est invité à renouveler son offre de formation. C’est dans cette perspective que plusieurs acteurs de l’enseignement supérieur préconisent l’ouverture de programmes de Bachelor anglophones spécialisés dans les domaines de la biotechnologie, de la science des données et de la cybersécurité.
Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 23 juin, à Dakar, M. Prashant Srivastava, Directeur exécutif de Seneca Polytechnic de Toronto (Canada), a affirmé que ces formations sont pensées pour répondre aux exigences du marché global.
« Ce programme permettra aux étudiants africains, notamment sénégalais, d’être non seulement compétitifs sur le marché local, mais également employables à l’échelle internationale », a-t-il déclaré.
Cette initiative s’inscrit dans le prolongement d’une réflexion conjointe menée avec des institutions d’enseignement supérieur sénégalaises telles que BEM Africa, en tenant compte à la fois des réalités économiques du continent et des priorités stratégiques du gouvernement canadien, particulièrement en matière de développement des compétences dans les domaines des STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques).
Pour M. Fara Sakho, Vice-président de BEM Africa, ces nouvelles formations vont bien au-delà de la simple employabilité :
« Ces Bachelors visent à former une génération de jeunes africains capables de comprendre les enjeux technologiques mondiaux et d’y apporter des réponses concrètes, ancrées dans les réalités locales. »
Il ajoute que le secteur technologique en Afrique connaît une dynamique de transformation rapide, et que ces spécialisations sont devenues des piliers incontournables dans les stratégies d’innovation des entreprises :
« Il est désormais impératif de former des professionnels aptes à traiter les problématiques de cybersécurité, à gérer la complexité des données numériques, et à innover dans les sciences de la vie. Ce sont des secteurs stratégiques, porteurs de croissance et de souveraineté technologique. »
Ce plaidoyer en faveur de formations spécialisées et alignées sur les standards internationaux reflète une ambition : faire de l’Afrique non seulement un marché d’adoption technologique, mais également un vivier de talents et un acteur incontournable de l’innovation globale.
JEAN PIERRE MALOU
L’article Formation technologique en Afrique : BEM TECH et Seneca Polytechnic en synergie d’expertises est apparu en premier sur Sud Quotidien.