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L’appui des gouvernements membres de l’Association de gestion des ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC) est un des leviers qui peut garantir “la performance et la compétitivité des ports africains”, a déclaré lundi Mamadou Goudiaby, directeur de cabinet du ministre sénégalais des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires.
S’exprimant à l’ouverture des réunions techniques de l’AGPAOC, qui se tiennent à Dakar pour trois jours, M. Goudiaby a déclaré que “face aux défis qui interpellent le développement de nos ports, l’intégration, la solidarité, l’échange d’expériences et l’appui des gouvernements membres seront incontestablement les seuls moyens qui permettront d’atteindre les objectifs de performance et de compétitivité”.
Des experts portuaires prennent part à cette rencontre portant notamment sur la transition écologique et la révolution numérique portuaire.
L’extension vers l’hinterland via les ports secs et zones logistiques est aussi un sujet sur lequel les participants sont appelés à réfléchir.
“La croissance du secteur portuaire africain constitue une exigence de survie”, a insisté Mamadou Goudiaby, évoquant le “rôle central” des ports dans les performances économiques d’un pays.
Il a invité les autorités portuaires à “s’engager pleinement” dans le développement de leurs équipements afin de garantir “un service de qualité aux navires, aux marchandises et aux usagers”.
Le directeur de cabinet du ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a également réaffirmé la “vision panafricaniste” du gouvernement sénégalais et son engagement à œuvrer pour une “meilleure intégration maritime et portuaire en Afrique”.
Evoquant un contexte de crises multiformes affectant les économies portuaires, il a plaidé pour la mise en place de “partenariats utiles”.
Mamadou Goudiaby a aussi insisté sur l’importance d’une modernisation des infrastructures en intégrant les impératifs de durabilité environnementale et de digitalisation, “gages d’une meilleure efficacité de dans les opérations”.
“Ce ne sont pas les plus grands qui mangent les plus petits, mais les plus rapides qui mangent les plus lents”, a-t-il lancé en parlant de façon imagée pour illustrer les impératifs d’innovation et d’adaptation qui interpellent le secteur portuaire africain.
L’article Développement des ports : Mamadou Goudiaby préconise l’intégration pour relever les defis est apparu en premier sur Sud Quotidien.