La cérémonie de remise des Prix de la 5e édition de la presse parlementaire a été organisée, jeudi à Rabat, en présence du Président de la Chambre des Représentants Rachid Talbi El Alami et du Président de la Chambre des conseillers, Mohamed Ould Errachid.

Ainsi, le prix du mérite a été remporté ex aequo par le journaliste de la MAP, Redouane Lbaaqili et le journaliste photographe Mohammed Hihi.

Dans la catégorie photo, le prix a été également attribué ex æquo à Mounir Mehimdate de Hespress et à Mohamed Ouaraq, du journal électronique « Alahdath ».

Pour ce qui est du prix de la presse écrite version papier, il a été décerné ex aequo à Khaoula Jaifri, du journal « assahifa », pour son article « du discours traditionnel à la gestion ferme, le parlement marocain développe ses mécanismes d’action dans la diplomatie parallèle pour consolider les acquis engrangés par le Royaume dans le dossier du Sahara », et à Nouhaila Barhoumi, du quotidien « Al Alam », pour son article « l’autonomisation politique des femmes au Maroc, l’enjeu difficile ».

Dans la catégorie de la presse électronique, le prix est revenu, ex aequo, à Khadija Ali Moussa, du site « Alaoual », pour son article « Les commissions permanentes, le cœur battant de la législation du parlement », et à Jamal Amdouri, du site électronique « Al3omk Al Maghiribi », pour son article « Le parlement électronique, une expérience marocaine singulière pour associer les citoyens à la prise de décision ».

S’agissant du Prix visuel, il a été attribué, ex aequo, à Ibrahim Merzouki de la chaine « Al Maghribiya », pour son travail « La diplomatie parlementaire marocaine, un nouveau levier des relations avec l’Amérique du sud », et à Abdelmoula Boukhriss de la chaine « Medi1Tv » pour une mission spéciale du programme « Hadith Al Barlamane ».

Dans la catégorie du prix audio, le prix a été décerné, ex æquo, à Meryem Boutoraout de la Radio nationale, pour son travail « Quota au Parlement, entre cumul et transformation reportée », ainsi qu’à Ibrahim Ichoui de la Radio Amazighe, pour son travail « La langue amazighe au Parlement : la traduction renforce-t-elle son usage ? ».

S’exprimant à cette occasion, Talbi El Alami a affirmé que ce Prix est loin d’être un moment de célébration, mais il s’agit plutôt d’une expression concrète d’une conviction profonde qu’une démocratie solide est tributaire d’une presse libre et responsable, et que l’efficacité de l’action parlementaire dépend de son accompagnement par une presse nationale sérieuse.

Il a également souligné que le corps journalistique (femmes et hommes) n’est pas seulement un relai d’information, mais il constitue un véritable partenaire et acteur dans la consolidation de l’édifice démocratique et le renforcement de la confiance des citoyens envers les institutions, mettant en avant l’évolution notable dans la relation entre l’institution législative et le corps médiatique au cours des dernières années, comme en témoigne le nombre de candidatures à ce prix qui est passé de 11 lors de la première édition à 57 cette année.

Par ailleurs, il s’est félicité de l’organisation conjointe de cette édition par les deux Chambres du Parlement, estimant que cette collaboration institutionnelle émane de la conviction que le travail législatif, de contrôle et diplomatique ne peut atteindre les objectifs escomptés sans un accompagnement médiatique assurant la diffusion de l’information parlementaire et la promotion de la culture de participation.

De son côté, Ould Errachid, a souligné que ce prix, organisé conjointement entre les deux chambres du parlement, reflète la reconnaissance de ces deux institutions des efforts de la presse nationale et traduit leur conviction en l’importance du journalisme professionnel comme levier majeur de la consolidation de la pratique démocratique et de la confiance dans les institutions.

Et d’ajouter que le Prix représente l’un des mécanismes institutionnels contribuant à la consécration d’un journalisme parlementaire responsable, fondé sur la spécialisation et l’engagement pour accompagner les différentes missions du pouvoir législatif et s’inscrit également dans les efforts visant à promouvoir la culture citoyenne et à ouvrir des espaces permanents de dialogue responsable entre le Parlement et les composantes du corps médiatique national.

En appui au processus de spécialisation dans le journalisme parlementaire et en consolidation des liens de coopération institutionnelle avec le corps médiatique national, Ould Errachid a plaidé pour l’organisation de manière conjointe avec la chambre des représentants des sessions de formation au profit des journalistes sur les affaires parlementaires, en partenariat avec les instances professionnelles compétentes.

Le jury, qui a décidé d’attribuer tous les prix de cette édition ex æquo dans toutes les catégories, a recommandé d’augmenter la dotation financière du Prix de la presse parlementaire, de créer une catégorie spéciale pour la MAP, ainsi qu’une autre pour la presse internationale accréditée au Maroc.

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