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on - Sep 6 -
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Chaque fois que le journal français « Le Monde » publie de longs articles sur le Maroc, et plus particulièrement sur la monarchie, la même question se pose avec insistance : quel est le but de ces écrits, et pourquoi à ce moment précis ? Ce journal, considéré comme l’un des plus grands journaux européens, tente souvent, à travers ses articles, de présenter une « lecture critique » des affaires marocaines, mais en réalité, il glisse vers le sectarisme et néglige les spécificités de l’expérience marocaine et sa profondeur historique et sociale.
Le dernier article de cette série consacrée aux vingt-six années de règne de Sa Majesté le roi Mohammed VI était empreint d’une grande partialité, comme s’il s’agissait d’une tentative de redéfinir l’image du Maroc selon des idées préconçues sans rapport avec la réalité.
L’intéressant est que ces articles sont publiés alors que les relations franco-marocaines sont bonnes. Le Monde avait l’habitude d’attaquer le Maroc lorsque les relations se dégradaient. Aujourd’hui, la situation est différente : les relations entre les deux pays sont très positives.
Une question légitime se pose alors : pourquoi un journal proche des cercles de décision français publie-t-il des articles négatifs sur la monarchie marocaine ? S’agit-il simplement d’un travail journalistique ? Ou est-ce le reflet de courants au sein de l’« État profond » français qui n’ont pas encore accepté les profondes transformations du partenariat stratégique entre Rabat et Paris ?
Ces articles montrent clairement que ces affaires sont liées à la politique. La France soutient le Maroc, mais ne sait pas comment gérer les changements régionaux. À Paris, certains groupes d’influence s’inquiètent de la bonne relation entre la France et le Maroc. Ils pensent que cela pourrait changer l’équilibre dans la région. Alors, ils font des efforts pour devenir proches de l’Algérie ou garder leur options ouvertes avec ce pays. Les campagnes de pub sont alors un moyen de pression ou de désinformation, pas une expression de « liberté d’opinion » ou d’une « analyse objective ».
Le Monde a déjà utilisé cette méthode. Dès le début du règne du Roi Mohammed VI, le journal a publié des articles qui disaient que le Maroc n’aurait pas de succès ou qu’il ne pourrait pas suivre le rythme des changements. Mais la réalité est différente. Le Maroc a alors fait beaucoup de réformes importantes, par exemple pour les droits de l’homme, les médias, les femmes et les langues amazighes. Il a aussi proposé une solution politique pour le Sahara qui a été bien accueillie par les autres pays.
Même la France, ou du moins son élite objective, a reconnu la profondeur de ces réformes et les a complimentées, en considérant que le Maroc est un modèle dans le monde arabe et africain. Comment Le Monde peut-il ignorer ces faits aujourd’hui et revenir au même discours négatif comme si rien n’avait changé ?
Les lectures françaises se trompent sur la relation entre le roi et le peuple marocain. Ça dépasse la politique. C’est social, psychologique et historique. La monarchie, c’est plus qu’un simple système de gouvernement. C’est aussi un symbole d’unité pour le pays, une garantie de la continuité de l’État et une relation forte entre le peuple et le trône.
Quand le Roi du Maroc a un souci, les Marocains le soutiennent. Certains chercheurs français disaient que la monarchie marocaine allait bientôt disparaître. Mais cela n’a fait que renforcer l’attachement au trône et au Roi. Pour les Marocains, le Roi est le symbole et le garant de la stabilité et de l’unité du pays.
Le Monde parle beaucoup de l’absence du Roi pour cause de maladie. Le journal essaie de montrer que cette absence est un signe de vide politique. Mais le Maroc est un pays d’institutions. Malgré sa santé, le Roi fait bien son travail : il dirige les réunions avec les ministres, choisit les hauts fonctionnaires, ouvre les sessions du Parlement et reçoit les chefs d’État et de gouvernement étrangers.
De plus, la institution royale n’a jamais caché cet aspect, mais a communiqué en toute transparence avec les citoyens par le biais de communiqués officiels publiés par le cabinet royal. Plus important encore, le Maroc dispose d’une constitution avancée qui garantit la continuité de l’État, ce qui rend toute tentative de remettre en cause la stabilité des institutions comme une lecture superficielle qui ne résiste pas à la réalité.
La monarchie marocaine est légitime parce qu’elle a une longue histoire et qu’elle est soutenue par la population. Mais elle est aussi légitime parce qu’elle a un roi qui veut faire des réformes et améliorer le pays. En 25 ans, le Maroc est devenu une puissance régionale. Il a fait des progrès dans l’économie, les infrastructures, les énergies renouvelables et la politique étrangère. Il travaille avec l’Union européenne, les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Union africaine et plusieurs autres pays.
Il suffit de rappeler le projet d’organisation de la Coupe du monde 2030, le plus grand événement sportif mondial après les Jeux olympiques. Cela montre bien la place internationale du Maroc et la confiance que le monde a en lui.
Ces articles, aussi bien qu’ils tentent de nuire au Maroc, ne feront que renforcer l’attachement des Marocains à leurs institutions, en particulier la monarchie, qui leur apporte sécurité et unité. La réalité a prouvé que ces campagnes médiatiques renforcent l’unité du peuple marocain et son attachement à son roi, et poussent l’État à continuer de faire des réformes et de se moderniser.
Le Maroc d’aujourd’hui n’est pas un pays fragile, comme certains articles tentent de le décrire, mais un pays stable, qui suit une voie claire vers la réforme et le progrès, malgré les difficultés et les défis. Il n’est plus un pays marginal, mais une puissance régionale montante et un acteur international fiable qui compte dans les équations politiques et économiques régionales et internationales.
Ceux qui pensent encore que le Maroc est sous la coupe de l’ancien pouvoir colonial ne comprennent pas que le Maroc d’aujourd’hui est libre et avance vers l’avenir. C’est un Maroc sûr de lui, avec une légitimité historique et populaire forte, et une volonté de réforme et de progrès menée par le Roi Mohammed VI. Cela rend les tentatives de déstabilisation insignifiantes face à la solidité d’un projet national ambitieux et bien ancré.
*Chercheur universitaire
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