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Après une marche pacifique organisée par les habitants d’Aït Bouguemez, le Secrétariat Général du Parti de la Justice et du Développement (PJD) sort de son silence. Dans un communiqué officiel, il exprime sa solidarité avec les revendications des populations locales tout en dénonçant les attaques médiatiques visant ses élus et le climat d’exclusion politique que subiraient ses militants.
Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) est monté au créneau après la marche pacifique initiée récemment par les habitants d’Aït Bouguemez, dans la province montagneuse d’Azilal. Cette mobilisation citoyenne, présentée comme une expression de protestation pacifique et responsable, a ravivé les tensions politiques dans la région, poussant le Secrétariat Général du parti à publier un communiqué au ton ferme.
Dans ce texte, le parti islamiste affirme n’avoir eu connaissance de cette marche « qu’après son lancement », niant toute implication organisationnelle directe. Il revendique son attachement à une démarche institutionnelle dans la transmission des doléances sociales : « Le parti privilégie toujours les canaux et médiations institutionnelles pour transmettre les revendications des habitants aux autorités compétentes, dans un souci de stabilité sociale et d’intérêt national ».
Le communiqué dénonce par ailleurs les accusations « malveillantes » relayées par certains médias, visant à ternir l’image du parti et celle de Khalid Tikoukine, président de la commune de Tabant et membre du PJD. Le Secrétariat Général déplore ce qu’il qualifie de « campagne odieuse » orchestrée pour discréditer les élus du parti, qui selon lui, se sont engagés activement dans l’accompagnement des doléances populaires. « Cette offensive médiatique ne vise qu’à désinformer l’opinion publique et à poursuivre le ciblage délibéré du parti et de ses militants réussis », lit-on dans le document dont Hespress FR détient une copie.
Malgré les tensions, le parti tient à saluer « l’esprit de responsabilité, la discipline et la maturité » des habitants d’Aït Bouguemez. Il rend également hommage à l’engagement de Khalid Tikoukine, soulignant son rôle dans l’encadrement de la marche, la structuration des revendications et la promotion du dialogue avec les autorités.
Le PJD ne manque pas de reconnaître « la gestion sage » des autorités locales, qui ont su, selon lui, ouvrir la voie au dialogue avec les manifestants. Mais il interpelle vivement le gouvernement et les collectivités territoriales sur la nécessité d’une réponse rapide et proactive face aux attentes des populations rurales. Il appelle à « une politique de proximité, d’écoute et de dialogue », loin des logiques de marginalisation ou d’exclusion fondées sur des considérations partisanes.
Sur un autre registre, le parti dénonce fermement les pratiques récurrentes de certaines autorités locales, qui entraveraient ses activités politiques en interdisant l’accès aux salles publiques. Pour le PJD, ces agissements constituent une entorse à la Constitution et aux acquis démocratiques du pays : « Ce comportement contredit la loi et les fondements de la vie politique nationale fondée sur la pluralité et les libertés publiques ».
Le Secrétariat Général appelle ainsi le Ministre de l’Intérieur à intervenir pour « mettre fin à cet abus » et pour rappeler à l’ordre les responsables de ces restrictions. Il demande également des garanties claires pour assurer aux partis politiques leur rôle constitutionnel dans l’encadrement, la sensibilisation et la représentation des citoyens, notamment dans les zones enclavées.
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