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on - Wed at 10:05 PM -
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Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, décide de frapper là où ça fait (très) mal : dans les passeports diplomatiques et les traitements de luxe en clinique parisienne. Un signal sans équivoque à un régime algérien accro aux privilèges français mais prompt à vilipender l’Hexagone dès que les caméras sont allumées.
La parenthèse enchantée est bel et bien close pour certains dignitaires algériens. Désormais, ceux qui s’étaient habitués à traverser la Méditerranée pour se faire soigner dans les meilleures cliniques parisiennes, loger dans de beaux arrondissements ou flâner incognito sur les Champs-Élysées vont devoir réapprendre le goût du circuit local. Car lundi soir, le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a lancé une salve de mesures qui cible directement la crème du régime algérien : hauts gradés militaires, figures politiques ou économiques, piliers du système rentier.
Ces personnalités, toutes liées au pouvoir d’Alger, viennent d’être privées des facilités diplomatiques qui leur ouvraient jusqu’alors en grand les portes de la République. Fini les visas dorés, les traitements VIP et les entrées sans friction. Pour une quarantaine d’entre eux, la sanction est déjà actée – un chiffre appelé à grimper à 80 très rapidement.
En ligne de mire : l’attitude arrogante d’un régime qui, tout en envoyant ses élites se soigner en France, refuse obstinément de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière sur le territoire français, y compris lorsqu’ils présentent un profil à risque. Dernier épisode en date : un individu radicalisé a été refoulé par Alger alors même qu’il avait été expulsé par la France.
Bruno Retailleau, fidèle à son discours musclé, veut faire comprendre que la récréation est terminée. « Le régime algérien ne souhaite pas une relation respectueuse mais cherche à nous humilier. Plus nous plierons, moins nous obtiendrons », déclarait-il récemment dans Le Figaro. Une ligne dure qu’il défend depuis plusieurs mois, quitte à bousculer les prudences présidentielles. Alors qu’Emmanuel Macron temporise et plaide pour l’apaisement, Retailleau veut passer à l’action, quitte à relancer le débat autour des accords de 1968, ce cadre juridique obsolète qui octroie aux Algériens un régime migratoire avantageux en France.
La mesure vise aussi à répondre à la multiplication des provocations venues d’Alger : arrestation arbitraire de l’écrivain Boualem Sansal, condamnation d’un journaliste de So Foot, discours officiels truffés d’accusations grotesques contre la France… Le pouvoir algérien, qui raffole des postures victimaires, continue d’enchaîner les saillies anti-françaises, tout en profitant allègrement des avantages de l’ancienne puissance coloniale.
Le temps du double jeu semble désormais compté. Paris, sous l’impulsion d’un Retailleau offensif, entend ne plus se laisser dicter sa conduite par un régime en perte de légitimité, mais toujours prompt à jouer la carte de l’hostilité pour masquer ses échecs internes. Et cette fois, ce ne sont pas les petites phrases mais les visas retirés qui parlent. Le pouvoir algérien saura-t-il entendre ce langage plus direct ? Rien n’est moins sûr. À force de jouer au fier-à-bras, le régime algérien découvre que les portes de la France peuvent aussi se fermer.
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