Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, a dénoncé la propagation de « fausses informations » concernant les marchés négociés liés à la réhabilitation des hôpitaux publics, en réponse à des critiques parlementaires les qualifiant de « suspects ».
Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, le ministre a déclaré : « Au départ, nous parlions des marchés relatifs à la digitalisation. Une fois le problème clarifié, ce sujet a été clos. Ensuite, les critiques ont visé les marchés de gardiennage, et j’ai expliqué comment nous travaillons dans ce domaine. Là encore, la polémique s’est éteinte. Aujourd’hui, on parle des marchés de réhabilitation des hôpitaux ».
Concernant ces marchés, Amine Tahraoui a tenu à préciser que le ministère n’accorde aucun marché de gré à gré à une entreprise donnée, soulignant qu’il fait appel à des sociétés reconnues, compétentes et professionnelles, « sans leur demander de négocier directement, mais en maintenant la concurrence ». Et d’ajouter : « Nous leur avons simplement demandé de ne plus s’en tenir au délai de 45 jours, car c’est trop long pour réhabiliter un hôpital ».
« Nous intervenons souvent dans des zones reculées. Lorsqu’un marché est lancé, il faut patienter 45 jours avant de pouvoir entamer les travaux. Cela signifie que pour repeindre, remplacer le carrelage ou changer l’éclairage, il faut ajouter encore 45 jours, soit trois mois supplémentaires. Si l’entreprise entre en jeu après ces trois mois, il nous faut alors six mois pour mener à bien une simple opération de réhabilitation. C’est tout ce qu’il en est ; nous n’avons rien demandé d’autre », a-t-il expliqué.
Ces déclarations interviennent après une interpellation de la députée du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD), qui a vivement critiqué le ministre en déclarant : « Malheureusement, votre nom est désormais associé à des marchés suspects plutôt qu’à la bonne gouvernance. Il est inutile d’évoquer la digitalisation aujourd’hui — nous y reviendrons plus tard —, mais il faut reconnaître que vous savez très bien à qui ces marchés sont attribués ».
La parlementaire a enchaîné en affirmant qu’« il est inacceptable de venir à la dernière minute du mandat gouvernemental, après avoir provoqué des protestations sociales, pour exploiter ces crises et multiplier les marchés négociés en masse. Ce n’est pas une décision portant sur un seul projet, mais sur 91 hôpitaux, conclus sans appel public ni ouverture à la concurrence ».
Ces critiques surviennent alors que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a autorisé le ministère de la Santé et de la Protection sociale à recourir à des marchés négociés pour la réhabilitation de 91 centres hospitaliers répartis sur les différentes régions du Royaume, à l’exception de la région Marrakech–Safi.
Cette autorisation, datée du 7 octobre et consultée par Hespress FR, fait suite à une demande officielle adressée par le ministre Amine Tahraoui sollicitant le recours à la procédure négociée afin de réaliser des travaux de réhabilitation, de réparation et de rénovation des infrastructures techniques et établissements hospitaliers se trouvant dans un état critique, tant au niveau des bâtiments que des équipements.

Dans sa réponse, le chef du gouvernement a donné son accord et autorisé à titre exceptionnel les services du ministère, ou les entités agissant dans le cadre de la maîtrise d’ouvrage déléguée, conformément à l’article 154 du décret n° 2.22.431 relatif aux marchés publics, à recourir à la procédure négociée pour la réhabilitation des centres hospitaliers mentionnés dans la liste jointe à la correspondance du ministère.
Akhannouch a justifié cette décision par l’état préoccupant des établissements hospitaliers concernés et l’urgence extrême des travaux à réaliser, tout en transmettant copie de la décision au ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances chargé du budget, ainsi qu’au Trésorier général du Royaume.
Le nombre total d’établissements concernés par cette autorisation exceptionnelle s’élève à 91 structures de santé, réparties selon les régions comme suit : Tanger–Tétouan–Al Hoceïma : 13 établissements ; Oriental : 9 ; Fès–Meknès : 11 ; Rabat–Salé–Kénitra : 8 ; Béni Mellal–Khénifra : 10 ; Casablanca–Settat : 20 ; Drâa–Tafilalet : 3 ; Souss–Massa : 9 ; Guelmim–Oued Noun : 3 ; Laâyoune–Sakia El Hamra : 4 ; Dakhla–Oued Eddahab : 1.
The post Réhabilitation accélérée de 91 hôpitaux : Tahraoui justifie le recours à la procédure négociée appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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