Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
on - Jul 20 -
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Dans son interview exclusive à Hespress, le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi a présenté sa version des faits concernant les fuites le visant, orchestrées selon lui par un groupe de hackers algériens dénommé « Jabaroot ».
Ces révélations, qui ont récemment inondé les réseaux sociaux, concernent un luxueux bien immobilier à Rabat d’une valeur de 11 millions de dirhams. Acquise via un prêt bancaire en 2020 avant sa nomination ministérielle, cette propriété a vu ses mensualités intégralement remboursées en seulement quatre ans. Les documents divulgués indiquaient également que le ministre avait offert ce bien à son épouse en août dernier, en ne déclarant qu’un million de dirhams comme valeur – une estimation qualifiée d’« évasion fiscale » par de nombreux observateurs.
Lors de son entretien avec Hespress, Ouahbi a précisé : « Ceux qui ont publié ces fuites n’ont pas diffusé le dossier dans son intégralité. Le bien immobilier en question, je l’ai offert à mon épouse, qui ne travaille pas et ne perçoit aucune retraite, en tant que don dans le cadre de la Kad o Saâya (effort et persévérance) et pour valoriser le travail domestique que j’ai toujours défendu. Je n’ai tiré aucun profit de cette opération », a-t-il affirmé.
Interrogé sur la sous-évaluation apparente du bien, le ministre a justifié son droit d’en fixer librement la valeur puisqu’il s’agissait d’un don sans contrepartie financière. « Si l’on prouve que j’ai tiré des bénéfices sans payer d’impôts, je suis prêt à en rendre compte », a-t-il déclaré, confirmant avoir régularisé cette cession auprès des autorités compétentes et exprimé sa disponibilité pour une révision fiscale.
« Ces fuites sont traitées de manière sélective et malhonnête », a dénoncé Ouahbi. « Certaines parties à l’étranger ne publient que ce qui sert leurs intérêts, tandis qu’une cinquième colonne locale exploite ces documents pour régler des comptes politiques. »
Le ministre a estimé ne pas avoir à répondre à ces attaques : « Mon rôle n’est pas de réagir à chaque rumeur sur les réseaux sociaux. Ces documents proviennent de sources obscures à l’étranger, mais trouvent un écho complice au Maroc. »
Il a particulièrement insisté sur la responsabilité de ceux qui « instrumentalisent ces fuites au nom de la lutte anti-corruption tout en violant la loi en diffusant des informations non vérifiées ».
Sur un ton menaçant, Ouahbi a ajouté : « Ces détracteurs profitent de mon statut de ministre qui limite ma capacité à réagir. Mais dans un an, je les retrouverai dans les prétoires. »
Le ministre s’est dit habitué aux campagnes de déstabilisation, évoquant ses précédentes accusations de corruption et d’hérésie liées à ses réformes. « Ces fuites illustrent le passage des guerres conventionnelles aux guerres numériques », a-t-il analysé, soulignant que « le Maroc, respectueux du droit international, ne recourt pas à de telles méthodes ».
Il a enfin évoqué l’affaire du journaliste Hamid El Mahdaoui : « Après m’avoir diffamé et attaqué ma famille, il propose maintenant des négociations ? La liberté de la presse ne couvre pas l’injure et le mensonge. »
The post Ouahbi à Hespress : Face aux fuites Jabaroot, "je suis prêt pour une révision fiscale" appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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