Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
on - 2 hours ago -
Filed in - Society -
-
21 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
Le Maroc met en place, et ce depuis le début des années 1990, une politique d’attention et de liens qui vise à faire des Marocains du Monde un levier de développement socio-économique de leur pays d’origine. Ceci se traduit par l’adoption d’une politique claire et légitime, fondée sur des principes constitutionnels et renforcée par des directives Royales permanentes.
Notre pays a toujours figuré en tant que modèle indéniable de gestion et de gouvernance de sa Diaspora établie à l’étranger. Plusieurs pays s’inspirent du modèle marocain qui place sa Diaspora en tant que levier incontournable dans la stratégie du développement du pays.
Estimée à près de 6 millions de personnes, réparties dans les 5 continents, avec une concentration de près de 85% vivant en Europe. Cependant, de nouvelles destinations d’installation émergent notamment en Amérique du Nord, dans les pays du Golfe, en Asie du Sud-est et sur le Continent africain.
Durant ces 26 dernières années, le Roi, que Dieu l’Assiste, a veillé assidûment, sur cette composante indivisible de La Nation. Ces Actes Royaux Forts ont été déclinés en programmes et en institutions d’accompagnement, visant à honorer les missions attendues du Maroc, par ses citoyens du monde. Ainsi, d’énormes progrès ont été enregistrés sur les volets de l’accompagnement administratif, social et juridique. Les services consulaires dans les pays d’accueil, ont connu des transformations majeures, à travers notamment, la digitalisation de toute la chaîne de services (le site consulats.ma permet ainsi, la prise en charge totale depuis la prise de rdv jusqu’à la délivrance des documents). Les délais de livraison in situ des passeports et des CIN sont d’une semaine, alors qu’ils sont de deux à trois mois pour certains pays européens.
Un autre programme phare, l’opération Marhaba, réservée à l’accueil préalable des MDM à leur retour au Pays pendant la saison estivale, a atteint un haut niveau de maturité, portée par un dispositif humain, logistique et financier colossal. Assurer un transit fluide, sécurisé et digne de plus de 7,5 millions de passagers, par voie maritime, aérienne et terrestre, avec une réponse humaine, médicale, administrative et sociale renforcée. Aucun pays au monde ne réserve un tel dispositif de retrouvailles de ses citoyens avec leur pays.
Nos marocains résidant à l’étranger représentent 15% de la communauté nationale. Aujourd’hui, leur représentation institutionnelle est opérée par des entités désignées et dont, les missions sont statutairement enceintes dans des rôles d’études et de prospectives. Bien que ne remettant aucunement en question le dévouement de ces organisations et de leurs équipes, la nature même de cette représentation paraît aujourd’hui inadaptée et insuffisante, tant au regard des transformations de gouvernance institutionnelles et des politiques majeures impulsées par SM Le Roi, que rapportées à l’expérience démocratique avancée, que vivent notamment les binationaux dans les pays d’accueil, et ce, malgré certaines lacunes d’inclusion ou parfois même de racisme que nous n’oublions pas.
Néanmoins, il devient de plus en plus difficile à comprendre et aujourd’hui à accepter, cette contradiction entre La Bienveillance Royale dans l’accompagnement des citoyens-sujets d’un côté et, le versant institutionnel dans lequel a été confiné la vie et l’action citoyenne de nos marocains du monde. Cette situation peut procurer à beaucoup de MDM, un sentiment de vivre leur citoyenneté représentative par procuration.
Il devient impératif pour ne pas avoir cette citoyenneté à deux vitesses, de permettre à nos concitoyens du monde, de prendre toute leur part dans le paysage institutionnel et économique de leur Pays, afin d’asseoir les deux piliers indispensables à leur engagement dans la construction du Maroc du 21ième siècle, à savoir, une Représentation au sein des institutions nationales, au même titre que tous les citoyens, et l’implication des MDM dans l’élaboration des politiques publiques régissant notre vivre et devenir ensemble, qui intègre ainsi à la source, leurs préoccupations.
Comme il est venu dans le Discours Royal de La Fête du Trône de cette année, « nous ne pouvons nous satisfaire d’un Maroc à deux vitesses ».
Ainsi, tous les acteurs du développement sommes appelés à nous mobiliser collectivement pour augmenter la valeur de nos offres territoriales, par une plus grande intégration de l’innovation technologique et organisationnelle.Plus spécifiquement, nos MDM très concernés par la thématique de leurs territoires d’origine, ont là encore, un rôle déterminant à jouer comme Chercheurs, Experts des modèles de marchés organisés, comme financeurs de l’investissement productif, comme spécialistes des réformes profondes des modèles de développement et de gouvernance de l’efficience des politiques publiques et de la redistribution juste des richesses.
Ainsi délivrés de nos modes de pensées exclusivement solidaires envers nos concitoyens du monde rural, ces transformations visent toutes, de manière concentrique, à renforcer la cohésion sociale locale, en ouvrant le champ de l’égalité des chances, pour l’émergence d’une initiative entrepreneuriale rurale décomplexée, innovante et scientifiquement bonifiée. Ceci passe par le développement des marchés locaux et ceux à l’exportation, grâce à nos accords de libre-échange, comme énoncé dans le discours Royal, l’offre marocaine a aujourd’hui accès à un marché mondial de 3 milliards de consommateurs.
Ces migrations profondes de notre économie rurale, vers des modèles viables et technologiquement actualisés, par leur agilité climatique et leur meilleur connexion aux marchés organisés, nous paraît être une voie méthodiquement crédible, pour générer les moyens financiers nécessaires, à l’émancipation économique de notre jeunesse rurale qualifiée et à travers elle, des ouvrières et ouvriers des campagnes marocaines dans l’emploi formel, grâce aux financements de leurs droits sociaux rendus possibles, par ce bond de croissance collective vers l’économie verte.
Deux chiffres notoirement connus : Les transferts des 11 milliards d’euros annuels des MDM vers La Mère Patrie représentent environ 8 à 9 % du PIB marocain, selon les années. 10% seulement de ces transferts financent des investissements productifs.
Le MDM, né dans le pays de résidence, ou dans d’autres cas, parti généralement jeune, entame un processus d’acclimatation indispensable à sa survie au pays d’accueil qui le transforme humainement.
De son côté, Le Maroc lui aussi se transforme et de manière plus spectaculaire encore depuis un quart de siècle.
Ainsi, bien que venant épisodiquement au Maroc, un GAP de décodage culturel et institutionnel s’installe entre le MDM et l’écosystème en transformation continuelle de son pays.
Là réside pour nous, l’essentiel de l’incompréhension : entre la représentation que se fait toujours le jeune citoyen aimant et plein d’allant envers sa terre natale, parfois parti depuis des décennies et, de l’autre côté, au Maroc d’aujourd’hui, un écosystème institutionnel, juridique, de gouvernance et de décodage culturel qui a été profondément transformé.
Alors que nous voyons des étrangers réussir leurs projets, louant notre code des investissements, la fiscalité du Maroc et sa douceur de vivre, car ils ont pris le temps d’observer, de décoder et d’adapter leur paradigme de manière neutre et totalement raisonnée, aux réalités propres de leur nouveau pays d’accueil. Le plus curieux est que c’est exactement ce que font également nos Marocains du Monde dans leurs pays de résidence et avec brio !
Alors pourquoi échouent-ils dans une même démarche au Maroc, qu’ils réussissent avec brio ailleurs dans le monde ?
Ils mettent souvent dans leur paradigme d’investisseur beaucoup trop d’affect et exigent du pays qu’il soit comme ils voudraient, au détriment de la stratégie, de l’adaptation de leurs business-models aux réalités concrètes actuelles, aux mentalités et aux leviers de motivations de leurs partenaires et collaborateurs.
C’est encore une fois, ce que nous avons expérimenté et qui marche !
– Translater le modèle du projet dans son écosystème de réalisation en le mettant en compatibilité culturelle, RH, économique, financière, bancaire et commerciale avec son marché ;– Préparer le porteur du projet à l’incarnation de son leadership, par l’appropriation des bons décodeurs culturels et institutionnels actuels ;
– Mettre son patrimoine en condition de protection et de multiplication.
En somme, Le Maroc d’aujourd’hui présente des opportunités historiques pour l’investissement. Sa transformation en infrastructures et qualité de vie permet à de nombreux MDM d’envisager leur retour.
Seulement, il est crucial d’identifier et lever les freins existants en mettant en place des protocols d’accompagnement rationnels, stratégiquement aboutis et soutenus dans le cadre des politiques publiques de soutien à l’investissement productif, à l’innovation et à l’emploi.
Ces incubateurs régionaux apportant un accompagnement personnalisé, garantissant la sécurité du patrimoine, la facilité de réalisation des projets et l’augmentation de la rentabilité et de la prospérité future, sont autant de garanties nécessaires pour un accès réussi à l’investissement des marocains du monde et la capitalisation de leur potentiel d’engagement, unique au monde, dans l’émergence et les souverainetés technologiques du Maroc du 21ième siècle.
The post Marocains du Monde : Accélérateurs de l’émergence, multiplicateurs des souverainetés appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
At our community we believe in the power of connections. Our platform is more than just a social networking site; it's a vibrant community where individuals from diverse backgrounds come together to share, connect, and thrive.
We are dedicated to fostering creativity, building strong communities, and raising awareness on a global scale.