Mark Zuckerberg a présenté, dans une lettre adressée aux investisseurs, sa vision ambitieuse de l’intelligence artificielle. Il y défend l’idée d’une « superintelligence personnelle », conçue non pas pour remplacer les humains, mais pour les autonomiser.
Contrairement à d’autres acteurs du secteur qui misent sur l’automatisation à grande échelle, Zuckerberg imagine une IA centrée sur l’individu, capable d’amplifier les capacités humaines au lieu de les supplanter. Il affirme que cette décennie sera décisive pour déterminer le rôle que jouera cette technologie dans la société.
Ces dernières semaines, Meta a multiplié les recrutements stratégiques dans le domaine de l’IA, attirant des talents venus d’OpenAI, Google ou encore Anthropic.
La création du Meta Superintelligence Lab, confié à Alexandr Wang, ancien PDG de Scale AI, marque une nouvelle étape dans cette stratégie offensive. Meta aurait déjà investi plus de 14 milliards de dollars dans ces développements.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité des choix audacieux de Zuckerberg, déjà à l’origine de lourds investissements dans le métavers — qui ont généré plus de 60 milliards de dollars de pertes depuis 2020 via la division Reality Labs.
Reste à voir si cette nouvelle orientation vers une IA « personnelle » convaincra les investisseurs et permettra à Meta de se démarquer durablement face à des concurrents comme Google ou OpenAI.
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