Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Les mots de Aïcha El Gourgi, députée socialiste, ont fait bondir la société civile. En pleine séance parlementaire, elle aurait employé des expressions jugées humiliantes envers les personnes en situation de handicap. Depuis, les appels à la sanction et à la remise en question se multiplient.
Le 28 octobre dernier, à la Chambre des représentants, Aïcha El Gourgi, députée de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), a lâché des termes qui ont créé la polémique. « La boiteuse », « la tordue » ou « celle qui n’a pas de jambes », des expressions qu’une grande partie de la société civile juge insultantes et indignes d’une représentante du peuple.
En quelques heures, l’affaire a pris de l’ampleur. Des dizaines d’associations œuvrant dans le domaine de la protection des droits des personnes en situation de handicap ont signé un communiqué commun pour exprimer leur « profond désarroi ». Ces propos, selon les militants, constitueraient une atteinte directe à la dignité humaine, et témoigneraient d’une vision archaïque encore trop présente dans le discours politique.
Pour les signataires, ce genre de langage n’est pas une simple maladresse, mais le reflet d’une culture qui banalise la stigmatisation.
Loin de considérer l’incident comme un dérapage isolé, les associations estiment que ces mots traduisent un problème de fond, notamment la persistance d’un imaginaire social où le handicap est encore perçu à travers le prisme de la moquerie ou de la différence.
Pour elles, le scandale dépasse le cas individuel de Aïcha El Gourgi, il révèle la fragilité du discours public marocain face aux questions d’inclusion et d’égalité. Les signataires soulignent également que ces déclarations contredisent les principes de la Constitution de 2011, qui interdit toute forme de discrimination et engage l’Etat à mettre en œuvre des politiques d’intégration des personnes en situation de handicap (article 34). Elles rappellent aussi les obligations du Maroc au titre de la loi-cadre 97.13 et de la Convention internationale relative aux droits des personnes en situation de handicap, qui proscrit tout discours stigmatisant.
Dans leur communiqué, les associations demandent à la députée de présenter des excuses officielles et publiques. Un geste, selon elles, nécessaire pour reconnaître la gravité de ses propos et ouvrir la voie à une prise de conscience collective.
Elles interpellent aussi le Bureau de la Chambre des représentants, qu’elles invitent à ouvrir une enquête interne et à appliquer les sanctions prévues par le règlement intérieur. L’objectif ? Sauvegarder la crédibilité du Parlement et rappeler que la liberté de parole d’un élu ne saurait justifier l’atteinte à la dignité d’autrui.
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