Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Le déficit budgétaire du Maroc devrait se réduire à 3,5% du PIB à la fin de 2025, grâce à la maîtrise progressive des dépenses publiques, au renforcement des recettes fiscales et à la mise en œuvre des grands chantiers structurants du Royaume, a indiqué le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa.
Dans une réponse à une question parlementaire écrite, Lekjaa a affirmé que le déficit budgétaire reste une caractéristique structurelle des économies émergentes, car il traduit les efforts entrepris pour répondre aux besoins du développement économique et social. Cependant, il a souligné que la spécificité des finances publiques marocaines réside dans leur capacité à résister et à s’adapter aux crises, malgré la succession de chocs internes et externes.
« Nos finances publiques ont su faire preuve de résilience face à des crises majeures, qu’il s’agisse de la pandémie de la COVID-19, des tensions géopolitiques, des vagues d’inflation ou encore des fluctuations des marchés internationaux », a indiqué Lekjaa.
Le ministre a rappelé que, depuis son investiture, le gouvernement s’est attelé à la mise en œuvre d’une stratégie financière intégrée et claire, visant à garantir une maîtrise progressive et durable du déficit budgétaire, à contrôler la dette publique et à renforcer la solidité des finances de l’Etat.
« Notre stratégie repose sur un ensemble cohérent de mesures visant à mobiliser davantage de ressources fiscales, à rationaliser les dépenses publiques et à financer les grands chantiers structurants du Royaume », a-t-il précisé.
Parmi les axes de cette stratégie figurent notamment l’élargissement de l’assiette fiscale, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, ainsi que l’amélioration du rendement du système fiscal dans le respect des principes d’équité. Lekjaa a également mis l’accent sur la réorientation des dépenses publiques vers les priorités nationales, à travers la maîtrise des dépenses compressibles et l’amélioration de l’efficacité des politiques publiques.
« Les marges budgétaires disponibles sont désormais réaffectées pour financer les projets à fort impact sur le développement, notamment ceux liés à la mise en œuvre des fondements de l’Etat social voulu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste », a-t-il rappelé, citant entre autres la généralisation de la protection sociale, la réforme des systèmes de santé et d’éducation, ainsi que le soutien aux catégories vulnérables.
Le ministre a également insisté sur l’accélération du passage vers le nouveau modèle de développement, destiné à favoriser l’émergence d’un modèle économique plus inclusif et durable, capable de stimuler l’investissement, de créer des emplois et de renforcer la compétitivité de l’économie nationale.
Selon Lekjaa, cette stratégie a déjà porté ses fruits. Le déficit budgétaire est passé de 7,1% du PIB en 2020 à 4,3% en 2023, pour se stabiliser à 3,8% à la fin de 2024. Parallèlement, le taux d’endettement public a reculé pour atteindre 67,7% du PIB en 2024, contre 72,2% en 2020.
Cette évolution favorable a été soutenue par la forte progression des recettes ordinaires, qui ont augmenté de plus de 143 milliards de dirhams entre 2021 et 2024, soit un taux de croissance annuel moyen de 13%. Les recettes fiscales, à elles seules, ont enregistré une hausse de 101 milliards de dirhams, soit +51% sur la même période, a-t-il détaillé.
Concernant les perspectives, le responsable a fait savoir que le déficit budgétaire devrait continuer à baisser pour atteindre 3,5% du PIB à la fin de 2025, tandis que le niveau d’endettement du Trésor resterait stable autour de 67%. A moyen terme, le gouvernement vise un déficit de 3% du PIB sur la période 2026-2028, et un taux d’endettement inférieur à 65% dès 2027.
« La maîtrise du déficit budgétaire n’est pas une fin en soi, mais un instrument essentiel pour garantir la stabilité macroéconomique et assurer la continuité du financement des grandes réformes structurelles engagées par le Royaume », a-t-il tenu à rappeler.
Ces réformes concernent notamment la généralisation de la protection sociale, la réforme des systèmes de santé et d’éducation, et la stimulation de l’investissement privé pour la création d’emplois.
Par ailleurs, Lekjaa a souligné que ces efforts ont permis au Maroc de retrouver sa place sur les marchés internationaux et de renforcer la crédibilité de ses finances publiques. « Après la dégradation de notre note souveraine en 2020, les grandes agences de notation – Fitch, Standard & Poor’s et Moody’s – ont progressivement revu à la hausse leurs perspectives sur le Maroc, saluant nos progrès en matière de gouvernance et de discipline budgétaire », a-t-il indiqué.
Ainsi, Standard & Poor’s a relevé la note souveraine du Maroc à BBB-A avec perspective stable, permettant au Royaume de retrouver son statut d’économie à notation d’investissement, tandis que Fitch a maintenu sa note BB, mettant en avant la solidité des fondamentaux macroéconomiques et les réformes structurelles engagées.
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