Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Longtemps perçu comme une initiative nationale, le plan d’autonomie marocain s’impose désormais comme un cadre de référence international. La résolution 2797 adoptée vendredi par le Conseil de sécurité vient entériner cette nouvelle réalité diplomatique.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé ce vendredi 31 octobre 2025 une résolution qui marque une reconnaissance sans précédent du plan marocain d’autonomie comme « solution la plus réalisable » au différend du Sahara. Cette décision, soutenue par 11 des 15 membres, et appuyée par plusieurs grandes puissances, confirme un alignement international autour de la proposition marocaine tout en fixant une nouvelle dynamique diplomatique dans la région.
Pour le politologue et expert en économie, Badr Zaher Al Azrak, le plan d’autonomie proposé par le Maroc a franchi un tournant historique. Il ne s’agit plus d’une simple initiative nationale, mais d’un projet désormais porté et reconnu à l’échelle internationale.
« Aujourd’hui, le projet d’autonomie est devenu non seulement un projet marocain, mais aussi un projet international. Il a dépassé son cadre strictement national pour atteindre une dimension universelle. En effet, le large soutien dont il bénéficie désormais, aussi bien au sein de la communauté internationale que sur le continent africain, marque le passage d’une simple adhésion théorique à un appui concret et opérationnel sur le terrain », a souligné l’expert dans une déclaration à Hespress FR.
Selon Zaher Al Azrak, « le monde entier, et en particulier les grandes puissances, considèrent aujourd’hui ce projet comme la seule solution réaliste au différend autour du Sahara marocain. Nous avons constaté que ce plan bénéficie d’un appui fort et constant de la part des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni. Même la position de la Russie et de la Chine, qui se sont abstenues lors du vote, traduit une forme de soutien indirect à ce projet ».
L’analyste rappelle notamment les récentes déclarations du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, comme un signe clair du changement de ton de plusieurs pays influents à l’égard de la proposition marocaine.
De plus, Zaher Al Azrak estime que le projet est désormais inscrit dans une logique onusienne et internationale. Le Maroc, dit-il, a dépassé la phase de conception pour entrer dans celle des discussions concrètes autour de la mise en œuvre du plan.
« Aujourd’hui, il existe une véritable volonté internationale. Le projet n’est plus marocain seulement : il est devenu onusien et international. Nous sommes ainsi passés de la phase conceptuelle à celle de la discussion des détails concrets : les compétences des institutions régionales, les mécanismes économiques et sociaux liés au projet, le statut final de la région, ainsi que le retour des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf vers leur patrie », explique notre interlocuteur.
Le politologue considère également que le soutien international au Maroc s’est matérialisé par des actions concrètes sur le terrain, notamment à travers l’ouverture de consulats étrangers dans les provinces du Sud et l’investissement dans ces régions.
La résolution du dossier du Sahara marocain, dit-il, est entrée dans sa phase finale. Il appelle les véritables parties concernées, au premier rang desquelles l’Algérie, à rejoindre la table des négociations.
Et d’ajouter : « Ce dossier fait désormais partie des questions considérées comme résolues. Nous sommes à la dernière étape : celle d’un appel aux véritables parties concernées, au premier rang desquelles l’Algérie, pour s’asseoir à la table des négociations et discuter d’une solution définitive».
L’expert rappelle, de même, que la position du Maroc, exprimée par le Roi Mohammed VI, reste claire, il s’agit d’une solution « sans vainqueur ni vaincu », dans un esprit de respect mutuel et de coopération régionale. « Malgré ses victoires diplomatiques majeures, le Maroc garde la main tendue vers l’Algérie et toutes les parties impliquées, afin de parvenir à une solution fondée sur le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine », affirme-t-il.
Selon notre interlocuteur, les projets structurants lancés par le Maroc, comme l’Initiative atlantique et le gazoduc Nigeria-Maroc, témoignent d’une vision régionale intégrée, tournée vers la stabilité et la prospérité commune. « Ces initiatives régionales et internationales visent à renforcer la stabilité, à favoriser l’intégration économique régionale et à relever les défis communs, notamment la migration, la croissance et l’attractivité économique », précise-t-il.
Pour conclure : « le moment est venu pour ce pays voisin de revenir à la raison, comme l’ont fait la plupart des nations du monde qui ont corrigé leurs positions et apportent désormais un soutien clair et fort à ce projet. L’occasion est encore offerte à ce pays voisin de s’y joindre, sinon, il sera dépassé par le temps et par l’histoire ».
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