Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Suite à l’adoption par l’Assemblée nationale française d’une résolution dénonçant un accord entre l’Algérie et la France signé en 1968, le ministre algérien des Affaires étrangères a fait part de sa surprise. Les deux pays sont en crise diplomatique ouverte depuis 2024, après l’appui de la France au plan d’autonomie marocain pour le Sahara.
L’Algérie a choisi de réagir officiellement à l’adoption d’une résolution dénonçant un accord entre l’Algérie et la France signé en 1968 donnant des privilèges à l’immigration pour les Algériens (notamment en termes de visa et de regroupement familial).
C’est par le biais du ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf que la réaction a été faite, à travers une interview livrée à la chaîne d’information algérienne AL24. Le régime algérien utilise différents moyens médiatiques pour s’exprimer, et parmi eux se trouve ce genre d’entretiens télévisés lorsqu’il ne souhaite pas réagir officiellement par communiqué.
Dans cet entretien diffusé dimanche, le ministre algérien revient sur l’adoption à l’Assemblée nationale française de cette résolution en estimant qu’il s’agirait d’une une affaire « franco-française ». Pourtant, l’Algérie n’a pas semblé indifférente à toutes les étapes précédentes ayant conduit à cette adoption.
Pendant plusieurs mois de bras de fer entre Paris et Alger, cet accord a été dénoncé par les milieux politiques français, y compris par l’ancien ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui avait suggéré sa suppression en mesure de rétorsion. En Algérie, cette possibilité a créé des réactions houleuses jusqu’au sommet de l’Etat. Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune avait personnellement réagi dans un entretien accordé au quotidien français l’Opinion, s’opposant à l’abrogation de l’accord.
« C’est attristant de voir un pays aussi grand que la France faire de l’histoire d’un autre pays, indépendant, souverain, l’objet d’une compétition électorale anticipée en France », a déclaré le ministre algérien, suggérant que les milieux politiques en France faisaient une fixation sur l’Algérie pour remporter des voix.
Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté que « cette affaire est une affaire entre l’Assemblée nationale française et le gouvernement français. C’est une affaire intérieure, c’est une affaire franco-française. Elle ne nous concerne pas pour le moment ».
En effet, le texte adopté à une majorité d’une voix à l’Assemblée nationale française (la chambre basse du Parlement, ndlr), est non contraignant. La proposition de cette résolution émane Rassemblement national (RN, extrême droite) et a été soutenu notamment par le parti Horizons emmené par l’ancien Premier ministre Edouard Philippe et Les Républicains (droite).
« Nous n’avons rien vu venir et nous espérons ne rien voir venir», a ajouté le ministre algérien faisant part de sa surprise alors que les deux pays sont en crise diplomatique depuis plusieurs mois suite au soutien français au Maroc dans l’affaire du Sahara alors même que l’Algérie se dit ne pas être partie prenante au conflit.
Ahmed Attaf a indiqué que le sujet de cet accord « pourrait nous concerner si ça devient une affaire de gouvernement à gouvernement parce que l’accord de 68 est un accord intergouvernemental. C’est un accord international et le gouvernement français ne nous a rien dit à ce sujet et donc sur le fond, nous ne réagissons pas », même si l’entretien accordé à la chaine algérienne est en lui-même une réaction du gouvernement algérien.
The post L’Algérie “surprise” par la dénonciation de l’accord migratoire de 1968 par le Parlement français appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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