Entre polémiques, réformes avortées et tensions politiques, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, se livre sans détour. Interviewé par Hespress, il répond aux questions qui suscitent un vif intérêt au sein de l’opinion publique.
C’est un rendez-vous que les observateurs de la scène politique marocaine ne voudront pas manquer. Ce dimanche à 21h, Hespress diffusera une interview exclusive avec Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice et figure controversée du paysage politique actuel.
Dans cet entretien attendu, Ouahbi abordera plusieurs dossiers sensibles. En tête de liste, les récentes fuites sur Telegram, dont ont été victimes plusieurs institutions, notamment la CNSS, le ministère de l’Emploi et la plateforme notariale Tawtik, toutes ciblées par le groupe de hackers Jabaroot DZ.
Le ministre reviendra également sur la lutte contre la corruption, un chantier prioritaire pour le gouvernement mais dont les résultats peinent encore à convaincre une opinion publique de plus en plus sceptique.
L’affaire du journaliste Hamid El Mahdaoui, dont le nom revient régulièrement dans les débats sur la liberté d’expression et l’indépendance de la justice, sera également évoquée. Ouahbi avait déposé plusieurs plaintes distinctes contre le journaliste, l’accusant de diffusion de faits mensongers à des fins diffamatoires, d’injures publiques et de calomnie. Aujourd’hui, le ministre s’exprime à ce sujet.
Il évoquera, sur un autre registre, les projets en cours au sein de son département, notamment les réformes législatives annoncées depuis plusieurs mois, comme l’avancement de la réforme du Code pénal et la modernisation de l’appareil judiciaire.
Ouahbi ne manquera pas d’égratigner l’opposition, qu’il juge incapable d’avoir mené à bien ses tentatives et dont il dénonce l’échec à s’imposer sur la scène politique.
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