Environ un million de fonctionnaires ont bénéficié d’une hausse de 500 dirhams sur leur salaire du mois de juillet, correspondant à la deuxième tranche de l’augmentation générale des rémunérations dans le secteur public. Cette mesure s’inscrit dans l’exécution des engagements pris lors de la session d’avril 2024 du dialogue social.
Avec cette revalorisation, le gouvernement d’Aziz Akhannouch boucle le versement des 1.000 dirhams d’augmentation décidés en deux étapes (juillet 2024 et juillet 2025). Elle s’ajoute également aux baisses de l’impôt sur le revenu (IR) accordées aux fonctionnaires, faisant passer le salaire moyen net dans la fonction publique de 8.237 à 10.100 dirhams. Le salaire minimum de la fonction publique est, lui, relevé de 3.000 à 4.500 dirhams, soit une hausse de 50%.
Ces mesures traduisent l’application des principales dispositions de l’accord d’avril 2024, qui prévoyait une revalorisation de 1.000 dirhams pour les catégories n’ayant pas encore bénéficié de hausse, ainsi qu’un allègement fiscal pouvant atteindre 400 dirhams pour les revenus intermédiaires.
Dans le secteur privé, le gouvernement a également procédé à une révision du salaire minimum. Le SMIG dans les activités non agricoles a augmenté de 15 %, passant de 2.638,05 à 3.046,77 dirhams nets par mois (+408,72 DH). Quant au SMAG dans le secteur agricole, il a progressé de 20 %, de 1.859,79 à 2.255,27 dirhams nets par mois (+395,48 DH).
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