Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Dans son dernier rapport sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour l’année 2025, la plateforme internationale Remote, spécialisée dans les services de recrutement à distance, dresse un constat préoccupant pour le Maroc. Le Royaume se hisse difficilement à la 51ᵉ place sur 60 pays évalués, avec un score global de 41,59 points sur 100, loin des standards affichés par les économies les mieux classées.
Selon ce classement, la situation des travailleurs marocains met en lumière plusieurs faiblesses structurelles. D’abord, le nombre de jours de congés légaux, fixé à 25 jours par an, reste en deçà des pratiques européennes ou asiatiques, où les congés annuels dépassent souvent la barre des 30 jours.
Autre indicateur révélateur : la durée hebdomadaire du travail. Le salarié marocain cumule en moyenne 44 heures de travail par semaine, soit un volume horaire parmi les plus élevés du panel, dépassant des pays comme la Norvège (32,6 h) ou la Finlande (33,8 h). Un écart qui ne se traduit ni par des rémunérations compétitives ni par une amélioration tangible de la qualité de vie.
Sur le plan salarial, le rapport relève que le salaire minimum au Maroc plafonne à 12 dollars par jour, un chiffre modeste comparé à des pays comme l’Australie, leader en la matière, avec plus de 18 dollars par heure.
Le volet social révèle également des fragilités persistantes. Le système de couverture santé demeure largement tributaire du régime public, sans garantir une protection universelle et équitable, contrairement aux dispositifs déployés en Norvège, au Canada ou en Finlande. Les indemnités journalières de maladie ne dépassent pas 60 % du salaire, limitant la résilience des travailleurs face aux aléas sanitaires.
Le Maroc se distingue toutefois par un point positif : son congé maternité offre 12 semaines entièrement rémunérées, un acquis notable mais encore loin des standards nordiques, la Norvège proposant jusqu’à 49 semaines payées à 100 %.
Sur le plan du bien-être, l’indice de bonheur attribué au Maroc n’atteint que 4,62 sur 10, un score qui le positionne dans le tiers inférieur du classement mondial, très loin derrière la Finlande (7,74) ou le Danemark (7,52). Le rapport pointe notamment le chômage persistant, la dégradation du pouvoir d’achat et la difficulté d’accès aux services de base comme la santé et l’éducation.
Ainsi, le pays obtient un score moyen à faible en matière de sécurité (2,05 points sur l’Indice mondial de la paix), en raison de tensions sociales et d’inégalités marquées entre zones urbaines et rurales.
À l’échelle internationale, la Nouvelle-Zélande s’impose pour la troisième année consécutive comme le pays offrant le meilleur équilibre vie-travail, avec un score de 86,87 points, portée par un salaire minimum élevé, une couverture santé universelle et un haut niveau de satisfaction de sa population. En bas de tableau, les États-Unis se classent avant-derniers, pénalisés par l’absence de congés légaux et des rémunérations insuffisantes.
Ce rapport, qui a examiné 60 pays développés ou émergents, confirme que le Maroc doit encore relever d’importants défis pour garantir un environnement de travail plus équilibré et plus protecteur, condition indispensable à une amélioration durable de la qualité de vie de ses citoyens.
The post Équilibre vie‑travail : le Maroc en bas du tableau mondial 2025 appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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