Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Azzedine El Midaoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, a opposé une fin de fin de recevoir aux tentatives de l’opposition de surcharger le projet de loi n° 59.24. Il refuse de « noyer » ce texte cadre sous une accumulation de détails techniques et de rappels de principes déjà acquis.
Lors de son passage devant la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication ce mercredi, le ministre a exhorté les députés à ne pas encombrer le texte avec des dispositions redondantes. Selon lui, de nombreux amendements proposés par l’opposition — portant sur le rôle de l’État, la qualité des formations ou la préservation des valeurs nationales — relèvent de principes déjà sanctuarisés par la Constitution et la loi-cadre n° 51.17.
« Il existe des évidences qu’il est inutile de réitérer dans ce projet, dès lors qu’elles figurent déjà dans des textes de rang supérieur. Nos valeurs nationales et religieuses font l’objet d’un consensus total ; elles sont des constantes indiscutables », a-t-il affirmé pour justifier l’écartement de plusieurs propositions.

Azzedine El Midaoui a également rejeté les amendements des groupes parlementaires (Haraki, Socialiste et PJD) visant à imposer un calendrier rigide pour l’élaboration du schéma directeur de l’enseignement supérieur. L’opposition souhaitait fixer un délai de 18 mois pour sa publication et une révision obligatoire tous les cinq ans.
Le ministre a plaidé pour une approche plus pragmatique : « Nous ne souhaitons pas nous ligoter avec des échéances contraignantes. La mise à jour de ce schéma doit se faire au gré des nécessités et de l’évolution du secteur, et non sous la dictée d’un calendrier fixe. »
L’un des points de friction majeurs a concerné la « mutualisation des ressources entre les secteurs public et privé ». Face à la demande de suppression de cette clause par la députée Fatima Tamni, le ministre s’est montré ferme.

Pour El Midaoui, l’université publique ne doit pas évoluer en vase clos : « On ne peut laisser l’enseignement public s’isoler. L’expérience a prouvé que les partenariats avec les institutions privées et à but non lucratif offrent des opportunités précieuses en termes d’équipement. C’est grâce à cette synergie que plusieurs universités ont pu se doter de studios numériques performants après la pandémie. »
Enfin, le gouvernement a refusé d’insérer une nouvelle clause sur la gratuité des études dans l’article 9. L’argument est ici purement juridique : la gratuité est déjà garantie par la loi-cadre 51.17. Selon le ministère, rajouter cette mention dans le projet 59.24 serait superflu, le texte actuel ne permettant aucune interprétation allant vers un désengagement de l’État.
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