Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Les audiences dans le très sensible dossier relatif à l’enlèvement et à la séquestration d’un groupe de jeunes Marocains en Birmanie, à proximité de la frontière thaïlandaise, se sont ouvertes ce mercredi à Casablanca.
La chambre criminelle de première instance près la Cour d’appel de Casablanca, présidée par le juge Ali Tarchi, a entamé l’examen de ce dossier complexe avant de décider de le reporter au 31 juillet courant. Lors de cette première audience, la juridiction a annoncé que la prochaine séance sera consacrée à l’examen au fond, après avoir ordonné la comparution de témoins clés. Cette affaire, qui avait provoqué une vive émotion et une large indignation au sein de l’opinion publique nationale, s’annonce comme l’un des procès marquants de l’année.
Selon un membre du collectif d’avocats représentant les victimes, quatre mis en cause sont poursuivis pour des chefs d’accusation particulièrement graves, à savoir traite d’êtres humains, séquestration et enlèvement.
Les familles des victimes, rapatriées après avoir été libérées des griffes de réseaux criminels opérant en Birmanie, réclament des sanctions exemplaires à l’encontre de ceux qui les ont manipulées, trompées puis livrées à des bandes internationales. Elles estiment que la sévérité de la justice doit être à la hauteur de la gravité des faits et de la souffrance infligée.
En défense, les prévenus plaident une autre réalité. Selon l’un de leurs avocats, eux-mêmes se considèrent comme des victimes : ils affirment avoir été contraints, sous la menace et l’emprise de ces réseaux transnationaux, à participer à des opérations de recrutement illicites.
Sur le plan procédural, trois des accusés ont été interpellés sur le territoire national en exécution de mandats de recherche émis à leur encontre. Le quatrième, initialement poursuivi en état de liberté provisoire, a finalement été placé en détention préventive sur décision du parquet.
Pour rappel, le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca avait annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire confiée à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), suite aux signalements de séquestrations de ressortissants marocains dans les zones frontalières entre la Birmanie et la Thaïlande.
Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a confirmé, de son côté, avoir procédé à la libération d’environ 34 citoyens marocains, victimes de ces réseaux. L’État a pris en charge les billets de retour pour 26 d’entre eux et, dans certains cas, assuré leur hébergement temporaire en attendant la finalisation des démarches administratives nécessaires à leur rapatriement.
Ce procès, très attendu, devrait permettre de lever le voile sur les ramifications d’un trafic humain international qui a coûté cher à de nombreuses familles marocaines.
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