Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Alors que le Sahel s’enfonce dans une spirale de violence, le Mali pointe du doigt des « sponsors étatiques étrangers » à peine voilés, laissant clairement entendre l’Algérie.
À la récente conférence internationale sur le financement du développement tenue à Séville, le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga a dénoncé « plus d’une décennie de terrorisme imposé », évoquant sans le nommer un soutien étatique externe à cette déstabilisation. Bien que l’Algérie ne soit pas nommée, la référence est limpide pour tous les observateurs familiers des dynamiques sahéliennes.
Cette accusation à peine voilée fait écho à un contexte régional où la montée des groupes extrémistes s’accompagne d’une ingérence qui dépasse les frontières. Mauritanie et Sénégal voient également leur sécurité menacée par la propagation de ces réseaux, qui bénéficieraient de relais et de financements hors-sol.
Face à cette menace sourde, le Mali réaffirme son engagement dans l’Alliance des États du Sahel (AES), qu’il a cofondée avec le Niger et le Burkina Faso, afin de constituer un front uni. Objectif : mettre fin à cette ingérence étrangère perçue comme un frein à la stabilité et à l’épanouissement des peuples sahéliens.
Le 1er janvier dernier, le gouvernement malien avait déjà mis en garde contre la « persistance des actes d’ingérence » de l’Algérie, qu’il accuse clairement de soutenir les « groupes terroristes » actifs sur son sol.
Dans un communiqué officiel, le ministère malien des Affaires étrangères déplorait que son homologue algérien Ahmed Attaf ait, selon Bamako, « commenté à nouveau la stratégie malienne de lutte contre le terrorisme », révélant ainsi une forme de mépris et d’ingérence inadmissible.
Bamako va plus loin en dénonçant « la proximité et la complicité de l’Algérie avec les groupes terroristes qui déstabilisent le Mali et à qui elle a offert le gîte et le couvert ». Une accusation grave qui accuse Alger de complicité directe, allant jusqu’à fournir un sanctuaire et des ressources à ces forces qui ravagent le Sahel.
Face à cette situation, le Mali rappelle que les choix stratégiques dans la lutte antiterroriste relèvent uniquement de sa souveraineté et de celle de ses alliés régionaux, notamment le Burkina Faso et le Niger.
Ensemble, ces trois pays ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES), une confédération distincte de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), jugée trop alignée avec les intérêts français. Cette nouvelle alliance traduit la volonté de Bamako et de ses partenaires de s’affranchir des influences étrangères qu’ils estiment nuisibles.
Par ailleurs, le Mali lance un avertissement clair à l’Algérie, l’invitant à « cesser de faire du Mali un levier de son positionnement international ». Derrière cette mise en garde, c’est la dénonciation d’une instrumentalisation du territoire malien par Alger, dans un but de prestige diplomatique plutôt que de stabilité régionale.
Dans ce contexte, le Mali réaffirme son engagement à travers l’AES pour mettre un terme à cette ingérence qui constitue un frein majeur au développement et à la paix dans le Sahel.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté de contrôle accru de leurs affaires internes par les États sahéliens eux-mêmes, en opposition frontale à ce qu’ils perçoivent comme une politique algérienne déstabilisatrice.
The post Algérie : moteur clandestin de la déstabilisation au Sahel dénoncé par le Mali appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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