Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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				Portée par une dynamique inédite et soutenue par une stratégie royale visionnaire, l’industrie marocaine franchit un nouveau cap. Le label « Made in Morocco », jadis symbole d’ambition, s’affirme aujourd’hui comme gage de compétitivité et de savoir-faire, dans un contexte mondial où l’innovation et la durabilité redéfinissent les règles du jeu.
La troisième édition de la Journée National de l’Industrie, inaugurée lundi à Rabat, a pris des allures de célébration du génie industriel marocain. Sur scène, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a tenu à saluer la dynamique qui anime le secteur, mettant en avant une croissance constante et une amélioration significative des performances économiques. Selon le responsable, le Maroc a toutes les raisons d’être fier d’une industrie qui s’affirme comme l’un des piliers majeurs de la croissance nationale.

Les chiffres confirment cette trajectoire. La valeur ajoutée des industries manufacturières a progressé à 3,3% en 2024, contre 3,1% l’année précédente. Les exportations industrielles atteignent désormais 389 milliards de dirhams, tandis que les investissements directs étrangers dans le secteur représentent plus de 35% du total des flux entrants, a-t-il fait savoir.
L’essor du « Made in Morocco » ne relève pas du hasard. Il s’inscrit dans une vision de long terme portée par le Roi Mohammed VI, qui considère l’industrie comme un levier essentiel pour bâtir une économie plus compétitive, plus diversifiée et plus durable, a souligné Akhannouch. Sous l’impulsion du Souverain, a-t-il poursuivi, le Royaume a investi massivement dans des infrastructures de rang international, à l’image du port Tanger Med, du réseau autoroutier de plus de 1.600 kilomètres, et du projet d’extension du train à grande vitesse reliant Casablanca à Marrakech.

Plus de 150 zones industrielles ont été créées et plus de 400.000 hectares de foncier industriel ont été mobilisés pour accompagner cette expansion, a rappelé le chef du gouvernement, affirmant que ces efforts ont permis d’attirer des investisseurs de premier plan et d’ancrer durablement le Maroc dans des secteurs à forte valeur ajoutée, tels que l’automobile, l’aéronautique, la pharmacie et l’électronique.
De plus, il a fait savoir que le gouvernement accompagne cette dynamique par un ensemble de réformes destinées à renforcer la compétitivité du tissu industriel. La réforme fiscale engagée vise à offrir davantage de prévisibilité et de transparence aux entreprises. Le remboursement accéléré de la TVA leur permet d’améliorer leur trésorerie et de résister aux cycles économiques internationaux. Parallèlement, le climat des affaires bénéficie d’une attention particulière, avec la mise en œuvre de la nouvelle Charte de l’investissement et des mesures spécifiques de soutien aux petites et moyennes entreprises.
Face aux chocs énergétiques survenus depuis 2022, l’Exécutif a choisi de préserver la stabilité des tarifs de l’électricité, absorbant au niveau de l’Etat les fluctuations du marché mondial, a expliqué Akhannouch. Cette décision a contribué à maintenir la compétitivité des entreprises industrielles, tout en favorisant la préparation d’une transition énergétique tournée vers les énergies propres.

La transition vers une industrie décarbonée constitue aujourd’hui un enjeu central, a ajouté le chef de l’Exécutif, notant que le Maroc mise sur le développement de l’hydrogène vert et sur l’accès à une électricité verte à coût compétitif pour répondre aux exigences des marchés internationaux. Ces initiatives traduisent la volonté du Royaume de s’inscrire dans les standards mondiaux de durabilité, tout en anticipant les mutations technologiques et réglementaires qui redéfinissent les chaînes de valeur.
Cette orientation ouvre de nouvelles perspectives pour les exportations marocaines, notamment dans les secteurs de la chimie, de la métallurgie et de la fabrication d’équipements liés aux énergies renouvelables.
Dix ans après le lancement des premières stratégies industrielles intégrées, le Maroc a doublé la plupart de ses indicateurs de performance, a dévoilé le responsable. Les produits manufacturés représentent aujourd’hui 87% des exportations nationales. Le secteur industriel se positionne désormais parmi les premiers pourvoyeurs d’emplois, tout en stimulant l’innovation et la formation professionnelle.

Le chef du gouvernement a notamment salué les efforts conjoints de l’Etat et du secteur privé, estimant que la progression de l’industrie nationale repose sur un triptyque solide, à savoir une vision royale claire, une exécution gouvernementale rigoureuse et un engagement croissant des entreprises. Cette synergie a permis au « Made in Morocco » de passer du statut de label symbolique à celui d’emblème économique reconnu.
L’industrie marocaine aborde la prochaine étape de son développement avec confiance mais aussi lucidité. Les défis demeurent nombreux, notamment la rareté des matières premières, la digitalisation accélérée et la nécessité d’une montée en compétences dans les métiers technologiques. Pour y répondre, le Royaume mise sur l’innovation, la formation et l’équilibre territorial du développement industriel.
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