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Comme pour maintenir la pression sur les autorités étatiques, malgré la suspension de 48 heures (hier lundi et ce mardi) de son mouvement d’humeur continu, l’Entente SYTJUST–UNTJ a encore annoncé une grève de 72 heures qui devrait paralyser le service public de la justice, à compter du mercredi 6 jusqu’au vendredi 8 août 2025. Histoire d’obtenir la satisfaction de ses revendications qualifiées de «légitimes et élémentaires», après l’échec de nombreuses tentatives de dialogue, sans résultat concrète.
Trois points majeurs motivent ce nouveau mouvement de grève. Ce sont : «L’alignement des greffiers à la hiérarchie A2, une mesure attendue de longue date pour revaloriser cette fonction centrale dans l’appareil judiciaire ; Le reclassement des fonctionnaires et agents non fonctionnaires des hiérarchies B et C, pour une meilleure équité au sein du ministère de la Justice ; La prise en compte de l’ensemble des revendications contenues dans les préavis de grève déposés les 7 et 15 février 2025», informe une note des grévistes.
«Le gouvernement est désormais mis devant ses responsabilités», mettent en garde les syndicats des travailleurs de la Justice qui soulignent que le maintien ou la levée de leur mot d’ordre de grève dépendra «exclusivement» de la réponse des autorités aux revendications soumises. Même si, affirmant être conscients de l’impact de cette grève sur les usagers du service public, les travailleurs de la Justice se disent «pleinement disponibles» les lundi 4 et mardi 5 août, afin de permettre aux justiciables d’accéder aux services essentiels, avant l’arrêt de travail.
Les syndicats des travailleurs de la justice exhortent le gouvernement à organiser, sans délai, des rencontres décisives, en y associant les ministres de la Fonction publique, de la Justice, des Finances et du Budget. Non sans appeler à une démarche basée sur la proactivité, l’écoute et l’ouverture au dialogue, car, soutiennent-ils, il est «urgent de mettre fin à la crise qui secoue le service public de la Justice». En attendant, ils comptent sur la mobilisation et la détermination de l’ensemble des travailleurs de la Justice, dans un esprit de solidarité et de défense de leurs droits.
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L’article Suspension du mot d’ordre pour des négociations ce mardi et annonce d’une grève de 72 heures, à compter de mercredi : la pression de l’Entente SYTJUST–UNTJ sur le gouvernement est apparu en premier sur Sud Quotidien.