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La saison de football qui s’est achevée ce dimanche 20 juillet avec le sacre de Génération football devant le Jaraaf. Un dernier acte d’une « saison faste au niveau local ». C’est en substance le bilan que Seydou Sané. Le président de la Communication et porte-parole de la Fédération sénégalaise estime que football sénégalais a vécu une belle année marquée par une meilleure maitrise du calendrier du championnat aussi bien football professionnel qu’ amateur mais encore par le suspense qui a prévalu pour déterminer à la dernière journée l’équipe sacrée championne.
« On a vécu une année faste au niveau du football local, parce qu’effectivement, le championnat au niveau local est géré soit en professionnel par la ligue professionnelle, soit en amateur par la ligue amateur. Le tout coiffé par la Fédération Sénégalaise de football. Mais c’est vrai c’était une très belle année de football. C’est la première année où nous sommes passés aussi à 16 clubs au niveau de la ligue 1 et 16 clubs au niveau de la ligue 2, soit 32 équipes au niveau de la ligue professionnelle.
De la même manière, nous avons pris la décision au niveau de la ligue amateur de faire qualifier directement les équipes qui sont championnes au niveau de leurs régions respectives. C’est-à-dire que si vous gagnez la coupe régionale dans votre ligue, vous êtes automatiquement en national 2. Cela montre que le Sénégal est en train de bouger de manière générale et que partout dans le Sénégal, le football se joue. Et ça, c’était le premier objectif, qu’on joue partout au Sénégal. Nous avons atteint cet objectif.
Et au niveau des compétitions aussi, l’objectif, c’était de réduire les violences. On ne pourrait pas dire éliminer carrément les violences, parce que les violences peuvent être de type verbal, de type physique, etc.
« Plus sévères, beaucoup plus rigoureux contre le violence »
« Si on constate le nombre de matchs que nous avons joués et le nombre de cas de violence, c’est un pourcentage très clair. Pour la violence, je pense qu’il faut sanctionner. Ce sont les sanctions qui ne sont pas suffisamment suivies. Ce qui pousse peut-être certains clubs à extirper cette violence. Là, elle concerne trois à quatre clubs.
J’ai dit tantôt qu’on joue partout Il nous soyons beaucoup plus sévères, beaucoup plus rigoureux contre le violence. Parce que les sanctions pécuniaires ne règlent rien.
Il faut qu’on arrive à réduire les points. Quand vous êtes fautif, qu’on vous retire des points. Je pense que les joueurs et les encadreurs ou les supporters ont beaucoup plus peur de perdre des points que de donner de l’argent.
« Nous avons joué dans le temps en respectant le calendrier »
L’autre élément, c’est que nous avons joué dans le temps en respectant le calendrier. Malgré quelques agendas de l’équipe nationale, nous sommes arrivés à gérer tout le temps et à jouer dans le temps imparti à cette compétition. Vous avez vu, déjà hier, le 20 juillet, nous avons clôturé la saison.
Toutes les finales sont jouées et les jeunes peuvent aller maintenant en vacances. De l’autre côté aussi, au niveau des compétitions, nous avons jusqu’à la dernière journée pour se connaître les champions du Sénégal. Ça a été, d’habitude, à deux ou trois journées, on savait déjà qui était champion.
Mais cette fois-ci, nous allons jouer jusqu’à la dernière seconde pour voir le Jaraaf être consacré champion du Sénégal. Donc un certain nivellement entre les différentes équipes.
« Grande satisfaction au niveau du championnat amateur »
Au niveau du football amateur, c’est vrai aussi, vous avez suivi la finale avec Dakar FC qui a remporté la finale parce qu’il y avait des poules. La finale du championnat au niveau du football amateur, west joué entre deux poules. Alors tout ça s’est passé dans le temps, et puis nous avons vu que même maintenant, la grande satisfaction au niveau du championnat amateur, quel que soit le match, les tribunes aussi sont pleines et les gens viennent. Maintenant, au niveau du championnat amateur, nous avons vu une compétition agréable. N’eût été l’erreur administrative qu’il y a eu entre Jaraaf et Builders, on aurait vu une équipe amateur arriver en finale de la Coupe du Sénégal. C’est arrivé l’année dernière avec l’équipe de Férus de foot de Louga. Donc, c’est pour dire que c’est le nivellement
Tout le monde, maintenant, se bat pour arriver à ce stade de la compétition. L’équipe que nous avons vu hier en juniors de Mame Koumba Coumpane, c’est une révélation. Une équipe qui joue en amateur et qui a pu atteindre une phase en jouant la finale de la Coupe du Sénégal junior.
Cela veut dire qu’il y a des équipes qui sont en profondeur qui sont loin de nous et qui sont en train de faire un excellent travail.
« Le football aujourd’hui paye »
Les facteurs de succès, ce qui pousse les gens vers la réussite, c’est que les gens aujourd’hui voient ce qui se passe dans le monde. Aujourd’hui, le football, ce n’est pas un mais des métiers. il y a plusieurs métiers qui se développent à l’intérieur du football. Chacun se donne comme référence une idole.
Il te dira, je veux être comme celui-là. Je me dis que celui-là qui est en équipe nationale, il a fait ça dans son pays. Il a fait ça dans son village. Je me réfère à lui. Je dois donc travailler pour devenir comme lui. Ils ne pensent pas prendre la pirogue pour l’immigration.
Mais ils se disent que je peux aller en Europe à partir de mon talent. Et ça crée un engouement. Parce que le football aujourd’hui paye. Et ça, c’est un facteur. Il y a aussi, l’organisation et la motivation des uns et des autres. Aujourd’hui, si la fédération ne réunissait pas, on aurait plus de 1000 clubs au Sénégal.
« Cultiver l’esprit olympique à nos joueurs »
« Parce que chacun a compris qu’à partir du football, non seulement on se fait un gain, mais à partir du football, c’est l’esprit olympique qu’on développe. J’ai toujours dit, l’esprit olympique est plus important parfois que le franc symbolique.
C’est-à-dire accepter une défaite au moment où l’arbitre, dans son temps additionnel, indique 2 minutes. Et vous êtes sûr que vous allez perdre le match. Vous avez le cœur meurtri, mais vous acceptez la défaite.
« Nous devons cultiver l’esprit olympique à nos joueurs. Pour que le football, au-delà de son aspect économique, soit un aspect social, un aspect de solidarité »
Omar DIAW
L’article Seydou Sané vice-président Fsf sur le bilan de la saison de football : « Nous avons vécu une année faste au niveau du football local » est apparu en premier sur Sud Quotidien.