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La ville de Saint-Louis a abrité ce week-end un atelier de deux jours consacré aux cinquièmes journées sénégalaises de Périnatalogie. C’est à l’initiative de la Société Sénégalaise de Pédiatrie (SOSEPED) avec comme thème principal « l’Hématologie et l’Immunologie néonatales ». Ces journées ont regroupé pendant deux jours les pédiatres du public et du privé du Sénégal pour débattre des problèmes du nouveau-né concernant ce thème. Ces derniers ont aussi saisi cette occasion pour rendre un vibrant hommage à leur parrain, en l’occurrence le Professeur Ibrahima Diagne, un hématologiste qui part cette année à la retraite après plus d’une trentaine d’années de service dans la médecine.
L’objectif de cette rencontre était de partager les bonnes pratiques, d’identifier les défis et de proposer les pistes d’amélioration pour renforcer le dépistage et la prise en charge néonatale des affections hémato-immunologiques. « Ces journées de Périnatologie de la Société Sénégalaise de Pédiatrie constituent une activité que nous organisons annuellement et qui nous permet d’adresser des questions liées à la santé de la mère et de l’enfant. Cette année, nous avons choisi un thème sur l’hématologie et l’immunologie périnatale du fait des complications que cela peut entraîner aussi bien chez la mère que chez l’enfant », a déclaré la professeure Ndeye Ramatoulaye Diagne Guèye, pédiatre néonatalogiste et présidente de la Société Sénégalaise de Pédiatrie. Elle a expliqué que le choix de la ville de Saint-Louis pour abriter cette rencontre n’est pas anodin en ce sens que cela leur permet déjà de diversifier les participants. Le but était également de faire honneur à leur parrain, à savoir le professeur Ibrahima Diagne, un hématologiste qui a passé une plus grande partie de sa carrière professionnelle à s’occuper de pathologies hématologiques chez l’enfant et particulièrement de la drématocytose. Le professeur Ibrahima Diagne est un enseignant-chercheur en Pédiatrie à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Santé de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis où il occupait également la mission de directeur de la Recherche et des Relations Internationales. Après s’être réjoui d’avoir été désigné parrain de ces 5èmes journées de Périnatologie, l’hématologiste est revenu sur le thème sur lequel lui et les autres pédiatres travaillent depuis bientôt une trentaine d’années pour voir plus sur les questions de maladies du sang et des maladies immunologiques. « Quand on dit maladies hématologiques, ce sont les maladies du sang, mais à l’intérieur il y a les maladies immunologiques. Ce sont les maladies qui concernent tous les mécanismes avec lesquels le sujet peut lutter contre les infections, contre les agressions d’une façon générale. Donc c’est un domaine dans lequel nous travaillons, mais l’une des raisons encore extrêmement importantes, c’est que la Société Sénégalaise de Pédiatrie c’est notre famille, c’est une société qui existe depuis quelques décennies et qui nous a été léguée par nos aînés et que nous essayons de perpétuer », a-t-il rappelé. Cette Société Sénégalaise regroupe tous les pédiatres du Sénégal. « Moi personnellement j’ai fait 20 ans de ma carrière à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, à la Faculté de Médecine, avant de venir ici à Saint-Louis où j’ai fait 15 ans de service. Donc c’est ma famille, ce sont des personnes avec qui j’ai cheminé pendant longtemps », a-t-il témoigné. Il a également rappelé que l’hématologie c’est la période périnatale, notamment avant l’accouchement et après l’accouchement. C’est en quelque sorte la relation entre la mère et l’enfant. « Ce sont tous les problèmes qui touchent la mère en termes de maladies, notamment les infections, le manque de sang par manque de fer, certaines maladies qui font saigner la mère, etc. Il y a beaucoup de maladies chez la mère qui vont être transmises chez le fœtus ou bien avoir une conséquence chez l’enfant qu’il porte et qui, à la suite, peuvent se traduire par des manifestations à type de maladies du sang, soit l’enfant est anémié, il manque de sang parce que la mère n’en a pas suffisamment, c’est un enfant qui peut développer des infections sévères parce que la mère a contracté une infection et le nouveau-né n’a pas encore les mécanismes de se défendre contre les infections », a-t-il précisé.
YVES TENDENG
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