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A Rufisque, les bénéficiaires du lotissement appelé Série G sont las d’attendre et dénoncent des expropriations injustifiées.
Par Alioune Badara NDIAYE – Les attributaires de la Série G, un lotissement consacré par la mairie de la ville de Rufisque en 1996, peinent à entrer en possession de leurs terrains. La faute, selon Khaly Cissé, président du Collectif des attributaires de la Série G (Caseg), à des agissements de fonctionnaires et élus tentant de faire main basse sur leurs propriétés. «Le lotissement de la série date de 1996 et a été initié par le défunt maire Mbaye Jacques Diop. Il était destiné aux personnes démunies, mais des gens sans scrupules sont venus l’accaparer pour en faire du «tong tong». Parmi ceux-là, on peut citer des fonctionnaires et des élus», a expliqué, samedi, M. Cissé, lors de l’Assemblée générale du collectif sur le site implanté dans la commune de Rufisque-Est. «C’est un bradage foncier qui ne dit pas son nom, et c’est le fait d’agents véreux et de spéculateurs fonciers», a-t-il insisté, indexant un mécanisme bien huilé d’expropriation. «Ils utilisent du vrai bâti sur du faux (…) Des gens venus occuper leurs terrains se voient ainsi signifier que les terrains ne sont pas les leurs, mais appartiennent à une autre personne ou font partie d’un Tf affecté à un individu qu’ils ne connaissent pas», a pesté M. Cissé, appelant l’Etat central à agir. «Nous ne nous laisserons pas spolier de la sorte», a-t-il assuré, avec l’idée qu’un audit s’impose pour lever les nombreuses ambiguïtés sur le site. «Nous réclamons un audit foncier. C’est une obligation, car l’audit seul pourra révéler ce qu’il y a comme incongruité sur le lotissement», a-t-il fait savoir. Ce lotissement est la suite de séries allant de A à F, et toutes ont été occupées sans problème.
Pendant ce temps, les 1409 attributaires de la Série G peinent, depuis bientôt 30 ans, à disposer de leur site qui, entre-temps, a subi plusieurs autres impacts. Parmi ceux-là, les 13 hectares attribués à la Sococim pour la culture du jatropha, le château d’eau de la Sones, la voie de contournement. Même si un accord avait été pris pour le relogement des impactés de la Sococim sur des sites à Daga Kholpa, Déni Birame Ndao ou Déni Gueth, le projet est toujours à l’arrêt. Le président du Caseg a profité de la rencontre pour exhorter les autorités à plus de diligence en vue de régler tous ces problèmes, afin de permettre, «ne serait-ce que pour honorer la mémoire du maire Mbaye Jacques Diop», aux attributaires de disposer enfin de ces parcelles pour loger leurs familles.
abndiaye@lequotidien.sn
L’article Rufisque – Incongruités sur le lotissement de la Série G : Les attributaires réclament un audit est apparu en premier sur Lequotidien - Journal d'information Générale.