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Après les denrées de grande consommation, dès les premiers mois de gouvernance du régime en place, en juin 2024, place à la baisse, annoncée pour «bientôt», des prix de l’électricité, du carburant et du gaz. Le Premier ministre, Ousmane Sonko, en a fait l’annonce à la Primature hier, lundi 27 octobre 2025, lors de la cérémonie d’installation du Comité de pilotage du Pacte national de stabilité sociale pour une croissance inclusive et durable.
«Bientôt, nous allons procéder à une baisse des prix de l’électricité. Il en sera de même pour le carburant et le gaz». C’est le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui annonce ainsi, sur instruction du chef de l’État, sans toutefois préciser de date pour l’entrée en vigueur de la mesure, une prochaine réduction des prix de l’électricité, du carburant et du gaz par le gouvernement dont la volonté, affirme-t-il, est d’alléger le coût de la vie et de renforcer le pouvoir d’achat des Sénégalais.
Le chef du gouvernement qui a présidé à la Primature hier, lundi 27 octobre 2025, la cérémonie d’installation du Comité de pilotage du Pacte national de stabilité sociale pour une croissance inclusive et durable, réaffirme l’engagement du gouvernement à «poser des actes concrets» pour améliorer sensiblement les conditions de vie des populations, en cohérence avec le Plan de redressement économique et financier 2025-2029.
Cette promesse intervient dans un contexte marqué par des revendications sociales notamment de nombreux ménages relatives à la cherté de la vie et au coût élevé de certains produits essentiels, malgré l’effectivité de la baisse des denrées de première nécessité dès juin 2024. Le Premier a décliné les mécanismes pour arriver à cette fin. «Nous sommes en train d’orienter le budget vers la prise en charge des préoccupations sociales des Sénégalais, malgré les difficultés», déclare le chef du gouvernement. Mieux, il révèle que son équipe a procédé à un «arbitrage budgétaire rigoureux» afin de dégager des marges de manœuvre.
«NOS PROJETS PHARES NE DOIVENT PAS DEPENDRE SEULEMENT DU FINANCEMENT INTERIEUR»
Ce qui l’amènera à réagir par rapport à la polémique sur les nouvelles taxes initiées par le nouveau régime. «Certains pensent que nous taxons les Sénégalais. Mais les taxes n’entrent pas dans nos poches», précise-t-il. Avant d’insister sur l’impératif de renforcer l’indépendance économique du pays. Car, pour Ousmane Sonko, le Sénégal ne doit plus dépendre exclusivement du financement extérieur pour la réalisation de ses projets structurants.
«Nos projets phares ne doivent pas dépendre seulement du financement intérieur. Un petit choc peut provoquer la rupture des financements et l’arrêt des chantiers. Un pays qui se veut souverain doit détenir l’essentiel de son économie : le secteur gazier, les pôles agricoles, les infrastructures aéroportuaires, les grands transferts d’eau, l’énergie, entre autres», défend-il, tout en réaffirmant sa volonté d’avancer sur les grands travaux, «avec les fonds de l’État ou, à défaut, avec le concours du secteur privé national et international».
Sur le plan social, Ousmane Sonko informe, en outre, qu’au moins trente (30) établissements de santé publics (EPS) seront intégrés dans le budget 2026. Au même moment, des investissements conséquents seront consentis dans l’éducation, l’enseignement supérieur et les logements sociaux, avec un crédit provisoire de 20 milliards F CFA. «Nous n’attendons pas qu’on nous le demande, car nous savons pourquoi nous avons été élus», a-t-il réitéré.
VOLONTE COMMUNE DE «FAIRE BOUGER, PAR L’ACTION, LES LIGNES DIRECTRICES DE NOTRE DEMOCRATIE TRIPARTITE»
Le Comité de pilotage du Pacte national de stabilité sociale, composé de douze (12) membres, a pour mission de veiller à l’instauration d’un climat social apaisé et de promouvoir une croissance économique équitable et durable, fondée sur le dialogue entre l’État, le patronat et les organisations syndicales.
Le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), Mody Guiro, dans son intervention lors de la cérémonie, a insisté sur la stabilité. «Aucune émergence économique n’est possible sans stabilité sociale et justice pour tous les travailleurs», a-t-il relevé. Non sans plaider pour la réintégration, dans les meilleurs délais, des agents du service public licenciés et pour le respect des engagements pris par les différentes parties. M. Guiro reste convaincu que la mise en œuvre effective de ce pacte peut constituer «un véritable levier de progrès social, ainsi qu’un instrument vivant de justice, d’équité et de prospérité nationale».
Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baidy Agne, de son côté, s’est réjoui de «la volonté des acteurs de faire bouger, par l’action, les lignes directrices de notre démocratie tripartite». Il a insisté sur la nécessité de consolider le partenariat entre l’Etat, le patronat et les syndicats, dans un esprit de transparence, de solidarité et de respect des engagements, tout en prenant en compte le nouveau contexte économique et social du pays.
I.DIALLO
L’article Prix de l’électricité, du carburant et du gaz : Ousmane Sonko annonce une baisse pour «bientôt» est apparu en premier sur Sud Quotidien.
