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À moins de deux semaines de l’élection du président de la Fédération sénégalaise de football, la RTS a organisé un grand oral. Pendant plus de deux heures, six des sept candidats ont décliné leurs visions pour les quatre prochaines années. Un exercice diversement apprécié par les observateurs. Si d’aucuns déplorent l’absence de véritable débat contradictoire et de confrontation des programmes, d’autres saluent le temps de paroles appréciable qui a été accordé aux prétendants en lice pour cette élection du 2 août prochain. A commencer par les journalistes sportifs Hubert Mbengue de Record et Mbaye Sène de Desport qui ont livré une lecture sur le débat télévisé.
À quelques semaines de l’élection du président de la Fédération sénégalaise de football, les candidats ont exposé leurs programmes et décliner leurs ambitions à la tête de l’instance du football. A l’exception d’Abdoulaye Fall, président de l’AS Bambey qui brillait par son absence, les six prétendants ont décliné leur feuille de route et les projets pour l’avenir du football national. En briguant un nouveau mandat, Me Augustin Senghor a eu l’occasion de mettre sur la table son bilan. Tout en déclinant son ambition de consolider les acquis, il annonce la création d’un tribunal arbitral du sport. En substance, faire du Sénégal une nation de référence durable dans le football Africain. Pour ses challengers, différentes propositions et reformes ont été émises. Président de Génération Foot, Mady Touré a plaidé pour une plus grande autonomie de la Ligue professionnelle de football et une refonte du modèle économique du football. Dans son tableau de bord, il souligné entre autres l’obligation pour chaque club d’avoir un centre de formation et une harmonisation des contrats selon les standards internationaux. De son côté, Abdou Thierry Camara a également mis l’accent sur l’aspect économique en préconisant et la création de centres de formation performants. A travers les plus-values de transfert, il compte la mise en place de meilleures stratégies de vente des joueurs et des mécanismes permettant aux clubs de capter des fonds. Il a également prôné une gouvernance participative et transparente. Tout comme l’intention de réhabiliter les infrastructures sportives, notamment tous les terrains et les terrains en gazon synthétique. Me Moustapha Kamara, avocat et docteur en droit du sport, a souhaité pour sa part la consolidation des acquis du football professionnel et l’accompagnement des clubs amateurs avec un plan national visant à mieux structurer leur gestion administrative. Dans cette optique, il a mis en avant la nécessité d’un partenariat public-privé pour le développement du football et un mode de financement transparent basé sur les performances.
Sur la même lancée, le journaliste sportif Aliou Goloko a fait part de sa méthode de gouvernance. Parmi ses innovations, on retiendra l’introduction de la VAR et la création d’une « Maison de l’arbitrage » portant le nom de Badara Mamaya Sène, ainsi qu’un plan de formation des jeunes arbitres dès l’âge de 13 ans. Tout comme la nécessité pour les clubs de se doter d’infrastructures sportives de qualité.
Omar DIAW
L’article Présidence fédération sénégalaise de football : les candidats déclinent leur vision avec une diversité de projets est apparu en premier sur Sud Quotidien.