Le président du Club CEDEAO du Sénégal a plaidé pour une implication de la jeunesse dans les politiques de développement appliqué à la paix. Papa Ndické Samb s’exprimait, hier jeudi en marge de la conférence régionale organisée par le Think tank panafricain AfrikaJom Center à l’occasion du cinquantenaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Interrogé par Sud Quotidien sur le rôle que doit jouer la jeunesse en matière sécuritaire dans l’espace régional, le président du Club CEDEAO du Sénégal, se veut clair : « il faut considérer la jeunesse comme un partenaire et non pas comme un problème à résoudre », dit-il, en faisant référence à la résolution 22-50 du conseil de sécurité de 2015.

Papa Ndické Samb qui cite un rapport de la CIA, rapporte qu’il « est dit que lorsque la jeunesse représente plus 20% il y a plus de risque d’instabilité. »

Ledit rapport a mentionné également que « si cette jeunesse représente plus de 35%, il y a carrément 150% de risque d’instabilité », précisant que cela est du à la vulnérabilité de la jeunesse. Car dit-il « la jeunesse est dans une situation très précaire. »

A son avis, « aujourd’hui, si on parle de terrorisme ce sont les jeunes en situation de vulnérabilité qui sont enrôlés par les Djihadistes. Parce que 20% des recrus de la part des Djihadistes ont moins de 24 ans », a soutenu M. Samb.

Sous ce rapport, dit-il, « si on veut régler les problèmes d’insécurité dans la sous-région, ou dans le monde, il faudrait que la jeunesse soit impliquée dans les politiques de développement appliquées à la paix », a plaidé le président du Club CEDEAO du Sénégal.

Ousmane GOUDIABY

L’article Papa Ndicke Samb, président du club CEDEAO du Sénégal sur l’insécurité dans l’espace régional : « Il faudrait impliquer la jeunesse dans les politiques de développement appliquées à la paix » est apparu en premier sur Sud Quotidien.