Douze États membres de la CEDEAO, des délégations de la Mauritanie, du Tchad et des États membres de la CEEAC ont pris part à l’atelier de planification stratégique du réseau paix et sécurité pour les femmes de l’espace CEDAO. Selon la présidente du REPSFECO, Diago Ndiaye, cette rencontre permet de consolider les actes, identifier les communautés et définir ensemble leur feuille de route. « Nous sommes confrontés à de profondes risques, ainsi que des assistances dans le Sahel avec une transition politique, communautaire, le déplacement fossile des populations, l’impact du changement climatique et la montée des violences transnationales », dit-elle. Et de poursuivre : »La CEDAO a fixé ses priorités, c’est-à-dire consolider la paix et la sécurité par des approches inclusives, renforcer la lutte contre la violence démocratique et l’état de droit, monétiser la résilience des communautés, accélérer la lutte en lien de la femme. Le respect pour certains s’inscrit clairement dans ces discussions, en mobilisant et en renforçant la capacité des femmes pour lutter contre ces interventions et de reconstitution possible ». Il s’agit pour elle, d’un exercice actuel de l’organisation, matrical et distinct de l’Etat. « C’est pourquoi nous avons pu faire une majorité, une part de l’ensemble de l’Etat, pour assurer la forme et le respect des élus de l’Unioneuropéenne. Le reste est encore une difficulté pour l’organisation », fait-elle savoir. Et d’ajouter: »Nous portons la voix des femmes et nous devons avoir des décisions concernant l’avenir de nos villes, notre responsabilité nous facilite les choses à la fois, cela entraîne l’analyse. Notre ambition est claire, c’est-à-dire bâtir un espace serré à l’encontre pour les femmes ». Elle invite à renforcer la résilience institutionnelle et la solidarité régionale, mais également d’embrasser les menaces et les opportunités émergentes.
Selon la représentante du ministère de la femme et des solidarités, Astou Diouf, la sous-région reste confrontée à des défis sécuritaires avec des conflits, violences communautaires, extremistes violents et l’instabilité politique. « Le rôle des femmes dans la prévention des conflits, la médiation, la recherche de la paix et la reconstruction post-conflit est mieux que jamais appréciée », dit-elle. Et de renchérir : » Leur détermination nationale est en faveur d’une paix durale ». A l’en croire, cette rencontre permet de réfléchir positivement pour définir les actions prioritaires du réseau pour les prochaines années. « Cet atelier représente une opportunité de faire le point sur les progrès, d’analyser les processus des interventions et de déterminer selon les opportunités existantes qu’ils puissent partager dans l’avenir. L’occasion doit également servir de cadre pour interroger le mode de fonctionnement du réseau, renforcer les mécanismes de coordination, avec le souci d’élargir le partenariat avec les institutions régionales, les agences des Nations unies, mais aussi et surtout avec les autres organisations de la société civile, les réseaux de jeunes et les ménages », laisse-t-elle entendre. Elle indique que l’Afrique de l’Ouest a éprouvé ces dernières années par des crises institutionnelles et des conflits notamment dans les États du Sahel. » Il est possible, voire nécessaire, de trouver des pistes de solution pour atténuer cette situation dans les relations entre les États, pour reconstruire l’unité régionale en vue de faire face ensemble au nombre de défis qui s’adressent à notre coalition et sécurité collective », martéle-t-elle.