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Hier, mardi 26 août, s’est tenue à Dakar, la session annuelle d’information destinée aux ambassadeurs et consuls des Etats membres ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers organisée par le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA). Cette session est couplée avec la présentation le même jour, du rapport annuel 2024 du GIABA qui, se référant aux résultats du second Cycle des Évaluations Mutuelles, montre que la région de l’Afrique de l’Ouest a connu une amélioration du niveau de conformité à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT).
Amorcé en 2016, le second Cycle des Évaluations Mutuelles des États membres en 2024, s’est achevé en 2024. Ce second cycle a marqué un changement radical dans l’orientation du processus d’évaluation, la question de l’efficacité des dispositifs de LBC/FT/FP ayant été mise en exergue en sus de celle de la conformité technique. Cette nouvelle orientation a engendré plusieurs changements dans le processus de conduite des évaluations mutuelles comme l’ont attesté les résultats issus de cet examen. En effet, selon le rapport annuel 2024 présenté hier, mardi 26 août, en marge de la session annuelle d’information destinée aux ambassadeurs et consuls des Etats membres ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers tenue à Dakar, « Les résultats du second Cycle des Évaluations Mutuelles montrent que la région de l’Afrique de l’Ouest a connu une amélioration du niveau de conformité à la LBC/FT. »
De plus, ce document de 80 pages a révélé qu’en dehors des notes améliorées, en particulier sur la Conformité Technique, « l’année sous revue a enregistré une démonstration visible de l’amélioration de l’engagement des États membres dans l’examen de leurs Rapports d’Évaluation Mutuelle (REM) et des Rapports de Suivi (RdS) lors des réunions statutaires du GIABA. »
Toujours selon le même rapport, les États membres sous la surveillance du GICR du GAFI ont constaté une accélération de la mise en œuvre de leurs Plans d’Action, culminant avec l’achèvement par le Sénégal de son Plan d’Action et sa sortie du Processus de l’ICRG en août, tandis que le Mali et le Burkina Faso se sont rapprochés de l’achèvement de leurs Plans d’Action.
Pour ce qui est du domaine de la politique et de la recherche, la source indique que le GIABA poursuit sa collaboration avec les États membres en vue de comprendre les risques, les tendances et les méthodes de BC/FT/FP dans la région.
Dans ce cadre, plusieurs activités axées sur la réalisation d’exercices de typologies et d’études de recherche ; l’élaboration ou la diffusion de politiques, l’échange avec des parties prenantes et le renforcement des capacités ; la surveillance des risques de BC/FT/FP et la coopération régionale et internationale, ont été entrepris par son Secrétariat.
Il faut relever qu’un des défis essentiels dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, c’est cette volonté assez faible dans la mise en œuvre des lois votées comme l’a fait remarquer, Edwin Harris W Jr, Directeur du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).
OUSMANE GOUDIABY
L’article Niveau de conformité a la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) : une avancée pour la région de l’Afrique de l’Ouest est apparu en premier sur Sud Quotidien.