And Gueusseum propose des mesures concrètes pour lutter contre la Fièvre de la vallée du Rift. Parmi ces mesures, figurent une lutte anti-vectorielle vigoureuse pour contrôler les populations de moustiques et de tiques qui transmettent la maladie, et la vaccination des animaux en dehors des périodes épidémiques pour prévenir la propagation de la maladie, entre autres.

Par Amadou MBODJI – Face à la montée dévastatrice de la Fièvre de la vallée du Rift, And Gueusseum appelle à des mesures fortes pour rompre la chaîne de transmission de  la Fièvre de la vallée du Rift. «And Gueusseum appelle à une lutte anti-vectorielle vigoureuse, à la vaccination des animaux, réalisée en dehors des périodes épidémiques, et à un traitement approprié des carcasses de bétail atteint de la Fièvre de la vallée du Rift, afin de rompre définitivement la chaîne de transmission. De même, il convient d’interroger la pertinence du saupoudrage en plein hivernage, alors que les pluies diluent les insecticides et compromettent leur efficacité», souligne And Gueusseum par le canal d’un communiqué. L’organisation relève des défaillances dans le dispositif de lutte contre la Fièvre de la vallée du Rift. «And Gueusseum s’incline pieusement devant la mémoire de tous ceux qui ont été emportés par la Fièvre de la vallée du Rift, cette redoutable faucheuse qui frappe en un temps relativement court.
S’inquiétant du nombre croissant d’innocentes victimes, le mouvement déplore les mécanismes défaillants de transmission, de diagnostic et, surtout, les conditions de traitement à l’Hôpital régional de Saint-Louis, où l’essentiel des décès a été enregistré.

L’histoire, une fois de plus, donne raison à And Gueusseum qui, dans une de ses déclarations, avait déjà prédit la situation endémique actuelle de cette zoonose. Cette prévision s’appuyait sur la gestion de l’épidémie par le ministère de la Santé et de l’hygiène publique, caractérisée par une approche tatillonne et calamiteuse du triptyque communication de masse-formation du personnel-protection des agents de première ligne, notamment les infirmiers-chefs de poste et leurs collaborateurs», poursuit le communiqué. And Gueusseum met en lumière les problèmes liés à la gestion de l’épidémie de Fièvre de la vallée du Rift, notamment l’évacuation systématique des victimes vers l’Hôpital régional de Saint-Louis, alors que la transfusion sanguine pourrait être réalisée dans les centres de santé locaux. L’organisation souligne également les défis liés à l’application de la loi sur la transfusion sanguine et à l’approvisionnement en sang sûr. Le mouvement préconise une approche holistique et multisectorielle pour lutter contre les maladies zoonotiques, en impliquant les services de santé, d’élevage, d’agriculture et d’environnement.
L’organisation souligne l’importance de la prévention, de la coordination et de la sensibilisation communautaire pour contrôler les épidémies. Le concept «One Health» est particulièrement pertinent dans ce contexte, car il met en avant la nécessité d’une approche intégrée pour protéger la santé humaine, animale et environnementale. Enfin, And Gueusseum «rappelle à l’opinion publique et à ses camarades son cinquième plan d’actions, devant la discourtoisie du ministre de la Fonction publique et du travail, qui persiste à ignorer le préavis déposé le 19 octobre 2025. Dans ce cadre, le sit-in du 21 novembre et la grève des 25 et 26 novembre 2025 constituent des jalons majeurs dans le combat pour l’application des accords résiduels gouvernement-And Gueusseum».
ambodji@lequotidien.sn

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