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Lors de son passage dans l’émission Objection hier, dimanche 27 juillet, Mohamed Dia est également revenu sur les raisons du retard de la nouvelle mission du FMI au Sénégal annoncée vers la fin du mois d’aout prochain, après la divulgation des chiffres alarmants concernant la dette publique. Il a tenu à dissiper les malentendus en affirmant que ce retard n’était pas lié à une remise en cause des données révélées par le Premier ministre, mais plutôt à une contradiction entre les chiffres avancés par l’ancien régime et ceux communiqués par les nouvelles autorités. « Le FMI ne pouvait pas se baser sur deux chiffres contradictoires. L’ancien régime parlait d’un taux d’endettement de 90 % du PIB, tandis que les nouvelles autorités évoquaient un chiffre de 100 %. Il fallait donc un arbitrage », a expliqué Mohamed Dia.
Pour résoudre cette divergence, le FMI a désigné un cabinet d’audit indépendant chargé d’évaluer les finances publiques. « Ce cabinet s’est rendu sur place, a mené son audit, et a finalement estimé le niveau réel de la dette publique du Sénégal à 119 % du PIB », a-t-il révélé. Selon l’expert financier, ce processus de vérification était indispensable pour permettre au FMI de valider et de signer un nouveau programme avec le Sénégal. Ce programme permettra ensuite au gouvernement d’accéder au marché financier international pour lever des fonds. « C’est précisément à cause de cette situation qu’il était impossible pour le nouveau régime, depuis son arrivée au pouvoir, d’investir massivement dans les infrastructures », a-t-il conclu.
NANDO CABRAL GOMIS
L’article Mohamed dia sur le retard de la mission de validation d’un nouveau programme : « Le FMI ne pouvait pas se baser sur deux chiffres contradictoires » est apparu en premier sur Sud Quotidien.