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(APS) – Le projet ‘’’Africa Think-Tank Proposals’’ (ATTP) a été lancé jeudi, à l’initiative de l’Union africaine (UA), lors d’une conférence en ligne pour recueillir, à travers une plateforme dédiée, des propositions de recherches et d’études afin de générer des données probantes adaptées aux priorités de développement de l’Afrique, de la part d’universitaires.
Doté d’une enveloppe de 50 millions de dollars sur financement de la Banque mondiale, le projet conduit par l’Union africaine, en collaboration avec la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), compte financer 50 groupes de réflexions ou consortiums de recherche à travers le continent.
Le projet ATTP est une ‘’affirmation stratégique’’ de l’engagement de l’Union africaine à approfondir la règle des évidences sur les politiques et le développement, l’agenda des politiques et du développement du continent, selon la vice-présidente de la Commission de l’UA, Selma Malika Haddadi, lors d’une conférence de lancement par visioconférence à partir de siège de l’UA.
Selon Mme Haddadi, il est question ‘’d’une génération systématique de la dissémination et l’application de connaissances pour une action cohérente au niveau national et continental’’.
C’est ainsi ‘’une opportunité pour avancer au travers des secteurs en encourageant une certaine coopération entre les institutions de recherche du continent et entre l’Afrique et ses partenaires mondiaux. On peut donc mobiliser une tendance énorme d’expertise et d’expérience pour appuyer nos buts communs’’, a-t-elle ajouté.
Dans son intervention, elle a encouragé les Think-tanks africains à se saisir de cette opportunité pour avancer dans l’Agenda 2026-2063 de l’Union africaine avec des données produites par des universitaires-chercheurs qui vont dimensionner le narratif pour le développement du continent.
‘’Il est temps pour le continent de passer des connaissances théoriques aux connaissances probantes qui sont guidées par ses priorités’’ a-t-elle ajouté.
La Banque mondiale s’est félicitée de travailler en partenariat avec l’UA sur ce projet avec une bourse régionale de 50 millions de dollars pour renforcer les capacités institutionnelles des Etats africains afin d’améliorer la recherche et créer des liens plus étroits avec le développement du continent.
‘’L’Afrique possède un énorme potentiel, une croissance démographique rapide et une main d’œuvre qui s’accroît et offre des occasions aux fins de la transformation économique, au commerce et aux investissements’’, a dit l’économiste en Chef à la Banque mondiale, Samer AL-Samarrai.
Mais, il a souligné que le continent se heurte à des défis qui perdurent avec les taux élevés de pauvreté, les inégalités, la vulnérabilité, les changements climatiques et le besoin de créer suffisamment d’emplois pour les jeunes et la population croissante. C’est pourquoi, a-t-il souligné, il est important d’élaborer des politiques reposant sur des données probantes et qui tiennent compte des réalités du continent.
Les groupes de réflexion africains sont ainsi essentiels dans ce sens puisqu’ils produisent des analyses reposant sur des données probantes qui reflètent le contexte et les priorités locales qui peuvent donner lieu à des recommandations pratiques et pertinentes, selon l’économiste en Chef à la Banque mondiale.
En renforçant les liens entre la recherche et l’élaboration de politiques, a-t-il souligné, ‘’on aide les gouvernements et les institutions régionales à concevoir des réformes qui peuvent accélérer une croissance inclusive accélérée, faire progresser l’intégration régionale et veiller à ce que le développement se traduise par une réduction de la pauvreté considérable’’.
Au-delà d’être des institutions à l’initiative de la plateforme ATTP, l’UA, la Banque mondiale, l’ACBF sont des ‘’architectes’’ de la renaissance africaine, a affirmé Abderakhmane Dicko, responsable de programmes à la Fondation pour le renforcement des capacités (ACBF), au cours de la conférence.
‘’Nous assistons au triomphe d’un partenariat réunissant l’AUDE-NEPAD, la BM et l’ACBF qui conjuguent leurs efforts pour un seul objectif : libérer la puissance des grands esprits africains les plus brillants’’, a-t-il dit.
Cet appel à propositions fournira des bourses aux groupes de réflexion pour appuyer la recherche, l’exploitation des résultats de la recherche et le renforcement des capacités institutionnelles des think tanks.
Le projet accorde la priorité aux demandes soumises par des consortiums de groupes ou d’institutions universitaires qui vont travailler au-delà des frontières.
En scindant les différentes disciplines, l’objectif du projet, selon les intervenants, est de ”renforcer la coopération continentale, approfondir les problématiques et produire des solutions communes et pertinentes pour différents pays”.
Avant le lancement, plusieurs sessions ont été organisées afin d’expliquer les critères d’admissibilité et de soumission de demande avec un site web qui fournit toutes les informations. Une série de conférences virtuelles est prévue pour appuyer les groupes de réflexion et les consortiums d’universitaires intéressés par cet appel.
La date de clôture de la réception est fixée au 24 septembre 2025, tandis que le choix définitif des groupes ou consortiums de recherche sélectionnés pour bénéficier d’un financement de 10 millions de dollars, est fixé au 19 décembre 2025.
L’article L’UA lance un projet de 50 millions de dollars pour financer la recherche-développement est apparu en premier sur Sud Quotidien.