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on - Jul 31 -
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Dans le cadre de la lutte contre la violation des droits humains, les organisations de la Société civile sont en conclave à Thiès pour mettre en place des stratégies mieux adaptées au contexte actuel.
Par Cheikh CAMARA – Afin de mieux outiller ses points focaux régionaux et ses militant-e-s à combattre l’impunité des auteurs d’actes de violation des droits humains, mais aussi à les prévenir, la Raddho (Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme) organise un atelier de renforcement de capacités sur le Système africain de protection des droits humains et sur la prévention de la torture, les mardi 29 et mercredi 30 juillet 2025 à Thiès. Un atelier qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Promouvoir une justice indépendante et la reddition des comptes pour combattre les violations des droits humains et la corruption», en collaboration avec Amnesty international sous financement Osf (Open society foundation).
Les organisateurs sont revenus sur l’objectif général de la rencontre, qui consiste à renforcer les capacités des concernés afin de les amener à mieux prendre en charge les cas de violation des droits humains par la prévention et/ou la résolution. De façon spécifique, il s’agit d’«amener les participant-e-s à se familiariser avec le Système africain de protection des droits humains», de «les outiller afin qu’ils/elles puissent utiliser les mécanismes du système africain pour prévenir ou combattre les violations des droits humains», de «définir la prévention de la torture», d’«établir le lien entre la prévention de la torture et l’éducation aux droits humains».
Au cours de l’atelier, les participants (14 points focaux régionaux (coordonnateurs), 3 membres du Ca, 10 membres du Secrétariat général, 1 facilitateur) vont devoir contribuer eux-mêmes à la construction de leur propre apprentissage en partant de leurs expériences et en s’impliquant entièrement dans toutes les activités : les travaux de groupes, les débats, les jeux de rôle, les études de cas, les remue-méninges, etc.
Le principe sous-jacent est qu’une partie du contenu provient des participant-e-s et la formation constitue le cadre dans lequel sont partagées les expériences des uns et des autres. Les participant-e-s et les animatrices/animateurs se sont engagés à prendre part à un processus d’enseignement et d’apprentissage mutuels. Un processus évaluatif devra permettre d’améliorer le déroulement et le contenu de l’atelier, et d’assurer un meilleur suivi. L’accent est mis sur la mise en application des connaissances acquises et sur l’élaboration de stratégies d’action.
Pour rappel, la mise en œuvre de ce projet vise à promouvoir des réformes pour une plus grande indépendance de la Justice par l’adoption de réformes fondamentales proposées par la Commission nationale de réforme des Institutions (Cnri) et à lutter contre l’impunité des auteurs d’actes de violation des droits humains.
cheikh.camara@lequotidien.sn
L’article Combattre l’impunité des auteurs d’actes de violation des droits humains : Les acteurs en conclave à Thiès est apparu en premier sur Lequotidien - Journal d'information Générale.