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on - Mon at 2:00 PM -
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				Grace à l’appui de la fondation S (Sanofi) avec Enda Santé, la seconde édition de campus solutions locales pour l’Afrique s’est tenue vendredi dernier à Dakar. Selon Audrey Duval, directrice de ladite fondation, « Ce cadre incarne à la fois la richesse du patrimoine africain et l’ouverture vers les grands enjeux où il nous est donné l’occasion de réfléchir ensemble à l’un des défis les plus grands en termes de santé, changement climatique sur notre santé des communautés et les réponses locales qui émergent avec force et créativité » a-t-elle laissé entendre. Si l’Organisation mondiale de la santé (Oms) estime qu’entre 2030 et 2050, le changement climatique pourrait entraîner environ 250 000 décès supplémentaires par an, principalement dû à la malnutrition, au paludisme, à la maladie diarrhée, au stress thermique, au sein de cette fondation Audrey renseigne que l’impact de ces solutions innovantes a produit :« plus de 3 millions de personnes touchées par les actions et les projets, notamment sur le climat et la santé, soutenus par notre fondation. Plus de 2 500 professionnels de santé ont été formés en 2024 grâce à une offre de services de santé essentielle ». Et d’ajouter : « c’est aussi 1,7 million de personnes qui ont eu accès à une eau potable et des installations sanitaires. Donc aujourd’hui, la Fondation S soutient plus de 60 projets répartis sur 26 pays. Un contexte, on l’a dit, dans des pays à faibles revenus, des revenus moyens face à un changement climatique majeur ». Pour le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Abdourahmane Diouf, il n’y a pas de santé durable sans écosystème sain, ni participation active des communautés vivant au contact direct de ces changements. « Le climat et la santé sont indissociables et leur intégration est essentielle pour bâtir un avenir résilient. Les solutions les plus durables viennent souvent du terrain ».
Et son collègue de la santé et de l’hygiène publique de d’attester : « au Sénégal, les vagues de chaleur, les inondations, la salinisation des sols ont des effets directs sur la santé maternelle, infantile et sur les maladies chroniques. Alors que les maladies transmissibles et non transmissibles ne cessent de monter en puissance, nos structures de santé font face en même temps aux menaces des événements climatiques extrêmes, entraînant des risques sanitaires plus élevés pour nos communautés. Si une action climatique ambitieuse n’est pas entreprise, le cours de l’inaction risque d’être fatal pour le secteur de la santé et toute heure perdue pour notre pays dans la prise en compte du climat, dans les politiques sanitaires entraînera un accroissement des dépenses de santé dans le futur pour des budgets nationaux déjà éprouvés ».
Denise ZAROUR MEDANG
L’article 2eme édition du campus des solutions locales : plus de 3 millions de personnes touchées est apparu en premier sur Sud Quotidien.
